
À Fatick, l’agent de santé B. Nd. C., employé à l’hôpital régional, a comparu devant le juge dans une affaire troublante mêlant accusations graves et règlement de comptes orchestré par son épouse. Poursuivi pour attentat à la pudeur, corruption de mineures et collecte d’images pornographiques, il nie les faits, tandis que sa femme avoue avoir manipulé des plaignantes pour obtenir un divorce.
Les témoignages des plaignantes
Nd. D. G., 18 ans, raconte : « Lors d’un don de sang, B. Nd. C. m’a prélevée. Il m’a rappelée ensuite, prétextant une maladie détectée, et m’a proposé une sortie à Saly ou Foundiougne, que j’ai refusée. Un jour, sa femme a décroché son téléphone, m’a traitée de naïve et m’a incitée à porter plainte, le qualifiant de pédophile et de psychopathe. »
F. B. S., 17 ans, ajoute : « J’ai menti à B. Nd. C. en disant que j’avais 19 ans. Il voulait m’épouser comme seconde épouse. Sa femme a vu nos messages, m’a contactée et l’a insulté, le décrivant comme violent et pédophile. Elle m’a demandé de lui transmettre nos échanges pour l’acculer au divorce et m’a dicté des réponses. Quand il l’a su, il a menacé d’envoyer mes vidéos à mon copain. J’ai alors porté plainte. »
Enfin, Nd. A. N. accuse : « En octobre 2024, B. Nd. C. a appelé ma mère pour que je vienne ranger des maillots. Sur place, il m’a menacée avec un couteau, m’a déshabillée et a sucé mes seins. J’ai fui. » Cependant, Nd. D. G. et F. B. S. contredisent cette version, affirmant que Nd. A. N. a inventé la menace au couteau.
La défense de B. Nd. C.
L’accusé rejette les allégations. Concernant Nd. D. G., il explique : « Le Dr Sow m’a autorisé à appeler les patients. En tant que responsable des dons de sang depuis deux ans, j’ai contacté Nd. D. G. pour un second test après un résultat suspect. Comme il restait incertain, je lui ai proposé d’aller à Mbour ou Foundiougne pour refaire le test discrètement, vu nos liens familiaux. »
Pour F. B. S., il précise : « Tout allait bien jusqu’à ce que ma femme découvre nos échanges. J’ai menacé de transmettre ses vidéos par colère, mais je ne l’ai pas fait et je n’ai aucune image d’elle. J’ai envoyé des stickers osés, elle n’a pas aimé, j’ai arrêté. » Quant à Nd. A. N., il nie en bloc : « Je n’ai jamais touché cette fille. Si j’avais de mauvaises intentions, je n’aurais pas appelé sa mère. »
Il déplore enfin : « Ma femme était enceinte, mais elle a perdu le bébé à cause de cette affaire. »
Les aveux de l’épouse
L’épouse de B. Nd. C. a reconnu son rôle. « Je veux divorcer, mais il refuse. J’ai contacté F. B. S. et Nd. D. G., organisé une rencontre et leur ai dit de porter plainte. Pour Nd. A. N., je ne savais pas qu’elle irait en justice ; ses faits datent de 2023 », a-t-elle confessé.
Faute de preuves solides sur certaines charges, le procureur a requis une condamnation pour corruption de mineures et attentat à la pudeur, demandant 2 ans de prison dont 6 mois ferme. Le délibéré est fixé au 19 mars.
3 Commentaires
Non Mais Allô ?!?!?
il y a 1 jour (19:21 PM)Une prise de sang doit être faite par un-e infirmier-ère ou un médecin.
Le gars est un pédphile, un point, un trait, doit être licencié avec effet immédiat pour fautes graves et pédophile avérée.
Quel pays , entre les mâitres coraniques abuseurs d'enfnats, les pértendus infirmiers pédophiles !
il faut nettoyer les écuries !
Gass
il y a 22 heures (00:20 AM)Participer à la Discussion