
Le mouvement des forces vives du 23 juin (M23) n’est pas mort. Après quelques longs mois de stand-by, il va tenir une assemblée générale pour continuer « le contrôle citoyen et l’alerte », a dit son coordonnateur général, Alioune Tine.
« Le M23 va continuer à être un mouvement citoyen qui va défendre la démocratie, les droits humains, la bonne gouvernance », a-t-il dit jeudi dans un extrait d’une interview à diffuser sur Rfm cette après midi. A en croire le chef de file de la Rencontre africaine des droits de l’homme, « il est normal qu’il y ait une crise d’identité après la révolution ». Et c’est dans ce sens, souligne-t-il qu’« il y a eu, aujourd’hui, beaucoup de débats au sein du M23 ». Dans ce sens, note Alioune Tine un projet est maintenant rédigé et l’assemblée générale aura lieu le 12 janvier. « Tant que les gens vont effectivement s’inscrire dans le cadre de la bonne gouvernance, dans le cadre du respect des institutions démocratiques et dans le cadre du respect des droits humains, il n’y aura aucun problème », a prévenu Tine. Et de réitérer que « le M23 va effectivement être une organisation qui va faire de l’alerte et du contrôle citoyen de façon globale et va promouvoir et défendre les droits humains et la démocratie ». Alioune Tine a relevé que le M23 a été un mouvement citoyen global, une espèce de coalition avec des partis politiques, mouvements citoyens, des organisations de la société civile, des chefs d’entreprises, du Sénégalais lambda.
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