La troisième édition de la colonie de vacances « Inond’actions » de Serigne Mansour Sy Djamil se tient à Saly Portudal. Hier, il a prié avec ces jeunes des quartiers défavorisés de Dakar à la grande mosquée de Saly. Le ministre d’Etat, Ahmat Dansokho, leur a également rendu visite.
C’était sans aucun doute un jour de joie. Une communion parfaite entre plus de 600 cœurs juvéniles, drapés de leurs beaux atours qui ont loué les actions de leur bienfaiteur, Serigne Mansour Sy Djamil. En ce jour de l’Aid-el-Fitr (Korité), une fête marquant la fin du mois de ramadan, le collège d’enseignement moyen secondaire de Saly Portudal qui sert de centre d’accueil a vibré aux sons des chants religieux à la fois musulmans et chrétiens des jeunes enfants victimes des inondations et issus des différents quartiers de la banlieue dakaroise. Durant 21 jours, ils sont extirpés de leurs maisons envahies par les eaux pour vivre, loin des perturbations, des jours apaisés durant la colonie de vacances que leur a offerte le guide religieux Serigne Mansour Sy Djamil. A en croire ce dernier, la prise en charge des jeunes issus des milieux défavorisés ne doit pas incomber seulement à l’Etat. Elle doit plutôt être « une responsabilité citoyenne ». Le ministre d’Etat Ahmat Dansokho a exprimé toute sa joie. Il a magnifié l’action du guide religieux et a exhorté les jeunes de suivre son exemple, celui d’un homme qui croit en des valeurs comme le refus, l’humanisme, la dignité, etc. Il leur a demandé de ne jamais être l’esclave de qui que ce soit, de toujours se battre pour réussir dans la vie en étant un homme vertueux, amoureux de sa patrie.
La troisième édition de la colonie de vacances « Inond’Actions » de Serigne Mansour Sy Djamil a été marquée par la prière de la korité des enfants à la grande mosquée de Saly Portudal. Ils ont été transportés en bus, vêtus de leurs beaux habits. Une autre prière a été aussi tenue dans l’enceinte du centre d’accueil durant laquelle Serigne Mansour Sy Djamil a appelé les musulmans sénégalais à plus de cohésion pour éviter de prier dans la discorde. Il a demandé à revenir aux préceptes de « l’unicité de la Ouma islamique ».
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