Le phénomène de trafic d’organes des albinos qui, jadis, était l’apanage des autres pays de la sous-région s’est implanté au Sénégal.Ils font l’objet de sacrifices politiciens en cette période de campagne électorale.
Les albinos sont la cible de sacrifices humains en cette période de campagne électorale. Ce phénomène qui a longtemps été l’apanage des autres pays africains s’est transporté au Sénégal. Aujourd’hui, il est quasi impossible d’apercevoir leurs ombres en ville et dans la banlieue dakaroise. Ils savent qu’ils sont la proie de politiciens voulant accéder au pouvoir, grâce à leurs soi-disant pouvoirs bénéfiques ou maléfiques. Ainsi, en cette période de campagne électorale, des rumeurs circulent sur des sacrifices faits sur leurs personnages. D’où leur décision de disparaître de la circulation. Aussi, ce vendredi, dernier jour de campagne des candidats à l’élection présidentielle 2012, les mosquées du centre-ville et celles de la banlieue de Dakar ont été désertées par les mendiants albinos. Ces derniers, d’après leurs ‘camarades’, sont absents des lieux depuis l’annonce de l’enlèvement avorté d’un des leurs à Kaolack la semaine dernière.
A la Médina, chez la famille Bâ, des Guinéens qui vivent à quelques encablures du marché Tilène avec leur fille albinos, renseignent sur un ton hésitant qu’ils l’ont renvoyée dans leur village natal à Labé. Pourtant, sa maman Aïssatou Diallo soutient que ‘l’enfant, en classe de Cm1, avait bien entamé l’année scolaire’. A l’en croire, c’est pour ne pas mettre sa vie en danger qu’elle a préféré que sa fille retourne au pays. Moins bavarde et très méfiante, Fatou Agne, trouvée chez elle à Gounass dans la ville de Guèdiawaye, a répondu sèchement qu’elle n’a aucune explication à fournir sur la ‘disparition’ de son fils. Ce garçon d’une dizaine d’années est, selon les voisins, introuvable depuis le début de la campagne électorale.
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