
Le président de l’association ''Journalisme et citoyenneté'', Jérôme Bouvier, a souhaité, vendredi à Poitiers (France), que des échanges aient lieu et soient régulièrement suivis, sur le métier de journaliste, entre étudiants des écoles africaines de journalisme et ceux qui se font former en France.''C’est très important que les futurs professionnels de l’Afrique de l’Ouest et du Maghreb puissent échanger et discuter avec les futurs professionnels de France sur la conception de leur métier, les évolutions des pratiques, la manière d’ envisager la démocratie, l’indépendance et la liberté de la presse'', a affirmé Bouvier, lors des Assises internationales du journalisme et de l’information tenues à la mairie de Poitiers.
Il a souligné ''l’importance des échanges et des discussions entre les futurs professionnels venus d’Afrique et ceux de France''. ''Le thème de cette année [pour les assises], c’est l’indépendance. La clé d’un bon journal, d’une bonne radio et d’une bonne télévision, c’est que les journalistes soient indépendants. Il faut que la presse soit indépendante des politiques, des pouvoirs économiques, des modes...'', a poursuivi le président de l’association ''Journalisme et citoyenneté''. ''Il faut que la presse et les journalistes soient indépendants, que ça soit en Europe, en Amérique ou en Afrique'', a-t-il insisté, saluant la tenue de ces assises qui ont réuni, dans cette ville française, des étudiants en journalisme d’Afrique de l’Ouest, du Maghreb et de France. ''Plus il y aura des échanges entre les deux cotés de la Méditerrané sur ces questions-là, plus on s’ouvrira les yeux mutuellement sur les réalités des uns et des autres'', a souligné Bouvier. ''C’est cela que j’ai voulu faire.
C’est pour ça aussi que j’ai souhaité que tous les pays africains soient représentés'' aux Assises internationales du journalisme et de l’information, a-t-il expliqué. Quatre étudiants du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar ont pris part à ces assises, qui en étaient cette année à leur sixième édition. De nationalité camerounaise, guinéenne, malienne et sénégalaise, les pensionnaires du CESTI font partie de 12 étudiants africains ayant pris part à cette rencontre, qui s’est tenue de mardi à vendredi. En plus des étudiants, des journalistes, des éditeurs et chercheurs ont pris part à cette rencontre.
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