
Le président de l’Union des magistrats du Sénégal, El Hadj Abdoulaye Seck a craché ses vérités hier à l’émission « Grand Jrury » de Mamoudou Ibra Kane de la Radio Futurs Médias (Rfm). Sur la question des fonds communs, le président de l’Ums a laissé entendre que les nouvelles autorités entretiennent de l’amalgame sur cette question. En voulant faire croire à l’opinion que ces fonds pourraient servir à contribuer à régler les problèmes des inondations.
A l’en croire, ces fonds n’existent même pas. C’était une volonté de l’ancien président de la république, Me Abdoulaye Wade de mettre des fonds à la disposition des magistrats comme d’autres corps de métiers. Sur les audits, il a révélé que les convocations à la police et à la gendarmerie de certaines autorités de l’ancien régime, n’émanent pas de la Cour de la répression pour l’enrichissement illicite. Car, soutient-il, cette Cour n’a même pas commencé à fonctionner. Avant de marteler que les magistrats ne vont pas servir de bras armés pour des règlements de compte politique dans ces dossiers d’audit. Sur le cas du journaliste, Cheikh Yérim Seck, le président de l’Ums, se veut clair : « Il s’agit d’une affaire de viol. Si Cheikh Yérim Seck est coupable, il sera arrêté. Mais s’il s’avère qu’il est innocent, il sera relaxé ». À la question de savoir si les magistrats ne vont faire dans la solidarité corporatiste (le père de la fille, Aïssata Tall est un magistrat) pour enfoncer le journaliste Cheikh Yérim Seck, le président de l’Ums a rétorqué qu’il n’y aura pas de traitement particulier de ce dossier. C’est une affaire, qui, dit-il, sera traitée comme toutes les autres. La preuve, le juge qui a siégé lors du procès renvoyé est un jeune juge qui n’a pas même pas six mois de métier. S’il y avait une quelconque volonté des magistrats de faire un traitement de faveur de ce dossier, il y aurait eu quelqu’un d’autre qui s’occuperait de ce dossier. Mais, souligne-t-il, tel n’est pas le cas.
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