
Ségolène Royal a réagi jeudi à l'affaire du tweet de Valérie Trierweiler en demandant à être respectée et en affirmant pouvoir l'emporter dimanche face à un dissident socialiste au second tour des élections législatives à La Rochelle. Olivier Falorni, qui a reçu mardi un message de soutien de la compagne de François Hollande, est donné gagnant dans la première circonscription de Charente-Maritime, selon un sondage Ifop publié mercredi. Ségolène Royal dénonce dans un entretien à Libération "la violence du coup" provoqué par le tweet de Valérie Trierweiler et explique ne pas avoir voulu "réagir à chaud". "En tant que femme politique, je dois être respectée, tout comme doit être respecté le soutien que m'apporte le président de la République en tant qu'unique candidate de la majorité présidentielle", ajoute celle qui fut candidate du PS à l'élection présidentielle de 2007. "Je ne m'avoue jamais vaincue", poursuit l'ancienne compagne de François Hollande, qui compare Olivier Falorni à Eric Besson, ancien socialiste rallié à Nicolas Sarkozy entre les deux tours de 2007. "C'est une forme de trahison politique qui s'apparente à celle d'Eric Besson en 2007", dit-elle de l'attitude de son rival.
Patrick Vignal
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