
Les produits alimentaires les plus prisés durant le mois béni de ramadan sont disponibles sur le marché. Mais, un tour au niveau des marchés nous a permis de constater qu’ils sont hors de portée de la plupart des ménages.
A deux jours du moi béni de Ramadan, l’angoisse se réveille chez les pères de familles à cause de la cherté de la vie. Et la coïncidence du mois de Ramadan avec la saison des pluies, où les denrées alimentaires sont rares et coûtent cher, n’est pas pour arranger les choses. Un tour au marché nous a permis d’en faire le triste constat.
Il faisait 10 heures, hier, lorsque nous arrivons au marché Castors. Ramatoulaye Diallo, vendeuse de légumes que nous avons rencontrée informe que les prix des légumes varient suivant les périodes. ‘Puisque nous sommes en saison des pluies, les prix vont forcément augmenter car les légumes se font de plus en plus rares. Mais nous faisons tout pour les maintenir au plus bas pour permettre aux ménagères de pouvoir s’approvisionner au cours du mois de Ramadan’, déclare-t-elle.
Ces propos seront corroborés par une autre commerçante croisée sur les lieux. ‘C’est même grâce au mois béni qu’on a essayé d’alléger un peu les prix pour ne pas fatiguer les pères de familles. Mais en cette période, il est trop dur de vendre des légumes à certains prix. Par exemple le kilo de la carotte peut coûter en temps normal 250 à 300 francs Cfa mais en ce moment on ne peut l’avoir qu’à 500 francs. Donc vous voyez, il y a une très grande différence. Et c’est parce qu’il se fait rare’.
L’inquiétude ne se situe pas seulement au niveau des légumes. Le sucre également suscite quelques craintes dans les ménages. Très prisé durant ce mois béni où il est souvent offert aux beaux-parents et autres connaissances, il se fait parfois rare si ce n’est pas son prix qui grimpe. ‘Pour le moment, on ne note pas une pénurie de sucre au niveau du marché car le prix reste le même. On achète le kilo à 700 francs au niveau des boutiques et à 650 francs au niveau des mini-marchés, des supérettes, etc’, assure Maïmouna, une ménagère rencontrée sur place.
En dehors du sucre, le prix de la datte, un aliment très consommé durant le Ramadan, intéresse également les consommateurs. Celle-ci, informe un vendeur, ne s’est pas encore répandue dans le marché. Selon ce dernier, le kilogramme valse entre 1 300 et 1 500 francs Cfa pour le moment.‘Je vends le kilo de la datte à 1 300 francs Cfa.La datte importée est plus sucrée et moins chère. Le grand modèle coûte 1 000 francs et le petit 750. Mais la plupart des gens qui viennent acheter préfèrent la datte locale’, déclare Moustapha, un vendeur de dattes rencontré au marché Tilène.
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