
Accusé par sa fille de viol suivi de grossesse, Djadji Sarr conteste les faits. Le tribunal a ordonné des analyses Adn. Mais ceci ne sera possible qu’en juin prochain. Les faits remontent au mois de mai 2011, Djadji est accusé par sa fille, âgée de 18 ans, d’avoir abusé sexuellement d’elle après lui avoir fait boire une boisson contenant un somnifère. Placé sous mandat de dépôt depuis septembre 2011, il ne cesse de clamer son innocence. Jugé au mois d’octobre, la victime avait réclamé 50 millions à titre de dommages et intérêts indique " l’AS".
Pour les avocats de la défense, étant donné les dénégations constantes de leur client, le tribunal se devait d’ordonner une analyse Adn pour être fixé. Selon l’expert, cela pourra se faire sans risque, mais seulement lorsque la fille aura accouché. Mais la justice est obligée de le retenir encore dans sa cellule, jusqu’à ce que sa fille qui l’accuse accouche. Et cet accouchement est prévu pour le mois de juin.
Me Ciré Clédor Ly a demandé ce lundi 26 décembre une liberté provisoire pour son client. Selon l’avocat, c’est à l’accusation d’apporter les preuves, mais on ne peut en aucune manière retenir un prévenu en prison pour chercher des preuves. Le parquet s’est opposé à la demande de mise en liberté provisoire, suivi en cela par le tribunal qui renvoie le procès à l’audience du 2 janvier prochain
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