
Lors de ses vœux, le président Amadou Toumani Touré a promis d'organiser des élections libres et transparentes. Une élection à laquelle le chef de l’Etat malien ne participera pas. En 2012, le Mali tourne une page politique.
Dans quatre mois, c'est le premier tour de la présidentielle, et après ses deux mandats accomplis, autorisés par la Constitution, le président Amadou Toumani Touré ne sera plus en course.
Mais même s'il affirme qu'il ne soutient aucun candidat, on sait qu'il a son mot à dire. Les premiers qui le reconnaissent, sont les candidats déjà déclarés. Ils sont déjà dans l'arène. Visites aux religieux, tournées très voyantes dans les régions, la mobilisation a déjà commencé. Quinze sont déjà déclarés. Et en ce mois de janvier au moins trois autres devraient faire acte de candidature.
« Elections transparentes et libres », c'est l'engagement pris par président Touré, lors de ses voeux à la Nation. Pour y arriver, il a promis d’organiser le dialogue avec tout monde. Sur son chemin, il trouvera un collectif de partis et d'associations qui réclame un fichier électoral crédible.
Autre collectif à convaincre, celui du Front du Non à la nouvelle Constitution. Constitution qui sera soumise à un référendum le même jour que le premier tour de la présidentielle.
Au Mali, trois structures co-organisent les élections générales de 2012 : le ministère de l'Administration territoriale, chargé de l'organisation matérielle des scrutins, la Céni, Commission électorale nationale indépendante, qui veille sur la moralité des opérations de vote, et la Délégation générale aux élections, qui est chargée de la bonne tenue du fichier électoral.
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