
‘'Je n'ai conclu aucun accord avec le président de la République, ni politique, ni financier, en dépit de ses messages et en particulier sa proposition écrite du 22 décembre 2005 sous la signature de son avocat'', a indiqué M. Seck dans une déclaration endue publique mardi.
‘'J'ai recouvré ma liberté sur la base de deux ordonnances rendues respectivement par la Doyenne des juges et la commission d'instruction de la Haute cour de justice'', a-t-il martelé.
Idrissa Seck Seck avait été arrêté suite à l'ouverture d'une enquête judiciaire sur les chantiers de la ville de Thiès dont il est le maire.
Il a souligné que ‘'des rumeurs persistantes ont tenté de trouver à cette libération un fondement autre que la raison pourtant bien simple que les juges en charge des procédures n'ont rien à me reprocher''.
Relevant que ''te telles rumeurs risquant de souiller durablement l'image de notre pays, de sa démocratie et de sa justice'', il a ajouté qu'au regard de ses valeurs, un tel accord ‘'serait au demeurant une double abomination aux plans moral et politique: il transformerait une affaire judiciaire en une prise d'otage avec demande de rançon''.
Selon lui, il ‘'accréditerait la thèse selon laquelle notre justice agit sous la dictée de l'exécutif''.
Il a ajouté : ‘'aucune des agressions que je subies depuis deux ans et demi n'a pu m'infléchir à accepter une quelconque compromission par rapport à mes principes'' et ''aucune autre ne le pourra''.
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