
Le ministre-conseiller chargé des Affaires sportives, de la Communication et porte-parole du président de la République, Serigne Mbacké Ndiaye, a affirmé, mercredi à Dakar, que le chef de l’Etat, Abdoulaye Wade, ne protégera aucune personne dont l’implication dans l’attaque de la mairie de Sicap-Mermoz sera avérée.
‘’Il faut savoir qu’il est hors de question pour le président de la République d’essayer de protéger qui que se soit s’il est fautif. Il ne protégera personne s’il est fautif’’, a martelé M. Ndiaye lors d’une conférence de presse.
Parlant des évènements survenus jeudi dernier à la mairie de Sicap-Mermoz et au cours desquels Ndiaga Diouf, un des assaillants a été tué, Serigne Mbacké Ndiaye les a qualifiés de regrettable et de malheureux car ayant entrainé mort d’homme.
‘’Nous voulons dire, de manière claire et précise, que cette affaire est aujourd’hui entre les mains de la police qui a la responsabilité de la gérer en toute indépendance, en toute liberté et en toute transparence’’, a-t-il déclaré.
‘’Que la justice, en toute indépendance, puisse faire son travail et que les Sénégalais comprennent qu’il appartient à la police et à la justice de faire le travail qui leur est confié‘’, a-t-il ajouté.
Selon lui, ‘’personne n’a intérêt à voir de la violence dans le pays, surtout le camp présidentiel, surtout le Président lui-même.’’
Serigne Mbacké Ndiaye a appelé aussi à ‘’condamner les milices et les nervis de façon la plus énergétique’’. ‘’Tout ce qui est violence doit être condamné énergiquement’’, a-t-il estimé.
‘’Donc les milices, les nervis qui sont des gens n’appartenant à aucun camp et guettant la moindre occasion, il faut les mettre hors d’état de nuire’’, a-t-il conclu.
Jeudi, un groupe de nervis a fait irruption dans les locaux de la mairie de Sicap-Mermoz. Il s’en est suivi une fusillade au cours de laquelle l’un des assaillants, Ndiaga Diouf, a été tué et deux autres personnes blessées.
Le maire de Sicap-Barthélémy Dias, qui a tiré des coups de feu à l’aide de son pistolet, avait été placé en garde à vue, avant d’être déféré mercredi au parquet.
L’enquête ouverte suite à ces évènements, a aussi conduit à l’interpellation d’autres personnes placées en garde à vue au commissarit central de Dakar.
AAC/ASG
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