
Ainsi, suite à son assemblée générale du 16 décembre dernier, la section Saes de Saint-Louis dénonce l’attitude du recteur qui continue à s’inscrire dans un ‘immobilisme habituel, le pourrissement et le dilatoire pour noyer les revendications légitimes du Saes’. Et de l’avis de ces syndicalistes, ce dernier s’était toujours opposé à la satisfaction de plusieurs points urgents dont la titularisation des assistants et l’uniformisation des taux horaires.
Quant à Moustapha Sourang, le ministre de l’Enseignement secondaire, des Cur et des Universités, le contenu de son courrier de réponse est fortement fustigé par ces enseignants. Les syndicalistes déplorent le fait qu’il ait volontairement fait fi des avancées considérables dans le processus de la réforme des grades. Des points contenus dans un texte adopté par l’Assemblée de l’Université en août 2007 et qui seraient pourtant portés à sa connaissance et discutés avec lui lors d’une rencontre avec le bureau national élargi le 25 janvier 2008.
Tout cela, selon les responsables de la section Saes de Saint-Louis, découle d’une volonté du ministre de vouloir ‘diluer les revendications dans une nébuleuse de statut de l’enseignant en usant du dilatoire pour ne rien changer’. Compte tenu de cette gestion regrettable de l’Université sénégalaise, le Saes est conscient des enjeux et risques réels d’une année blanche pour cette année académique.
Ainsi, à partir du mois de janvier 2009, des actions seront menées pour le respect et le rétablissement du statut normal du corps professoral universitaire. Pour y parvenir, la section Saes de l’Université Gaston Berger appelle les camarades de Dakar, de Ziguinchor, de Thiès et Bambey à se mobiliser autour de cette exigence.
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