
Rachida Dati monte au créneau pour défendre sa vie privée. La semaine dernière, l’hebdomadaire « Le Point » affirmait sur son site internet que l’ex-Garde des Sceaux avait assigné Dominique Desseigne, PDG du groupe de casinos et hôtels Lucien Barrière, pour « reconnaissance de paternité ». Une information que la maire du 7e arrondissement de Paris avait, par la suite, démentie. Interrogée ce lundi matin par Jean-Jacques Bourdin sur « BFMTV/RMC », elle a affirmé qu’une procédure contre le magazine était « en cours ». « La vie privée est la vie privée », a-t-elle déclaré, « Je ne veux pas qu’on immisce dans ma vie de mère. J’ai été fortement attaquée, j’ai eu des livres à charges avec des ragots et des calomnies faits par des soi-disant journalistes qui ne sont pour moi pas des journalistes. Ce sont des voyous. Je trouve ça honteux », a-t-elle ajouté.
« Ma liberté gêne beaucoup »
C’est « comme femme » plus que comme politique que l’ex garde des Sceaux se sent visée. « Je pense que ma liberté gêne beaucoup et gêne aussi peut-être pas mal d’hommes qui rêveraient d’être aussi libres que cela et qui ne peuvent pas le faire ou qui, en tout cas, ont quelques frustrations de ce point de vue-là », a-t-elle expliqué. Et d’ajouter : « Ma vie intime n’est pas répréhensible ». Samedi sur « Europe 1 », la députée européenne soutenait d’ailleurs Valérie Trierweiller après que cette dernière a porté plainte contre les auteurs de « La Frondeuse », une biographie qui lui est consacrée. Rachida Dati en avait profité pour dénoncer la différence de traitement médiatique entre les hommes et les femmes : « Pourquoi ne dévoilerait-on pas les quadruples, triples vies de certains hommes politiques, de certains patrons qui ne se comportent pas bien avec les femmes ou qui, parfois, se comportent de manière très lâche ? (…) Parce que je pense que les femmes en font beaucoup moins, mais on ne leur pardonne pas. » Un sexisme que l’élue UMP ne cesse de dénoncer.
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