
Le Centre culturel Blaise Senghor, un des sites devant abriter certaines activités de la 3e édition du Festival mondial des arts nègres, est toujours en chantier. Et cela, à moins de 10 jours de la fin de ce Festival qui a débuté depuis le 10 décembre dernier.
La situation qui prévalait au Village du Festival, encore en chantier au moment où les festivaliers débarquaient sur le site, se reproduit aujourd'hui au Centre culturel Blaise Senghor. En effet, à moins de 10 jours de la fin de cette 3e édition du Festival mondial des arts nègres, le Centre culturel Blaise Senghor du Cerf-Volant est toujours en chantier. Les travaux de réhabilitation de l’infrastructure devant abriter certaines activités du Festival se poursuivent.
Ce centre qui recevait tous les jours des artistes danseurs, des musiciens, des artistes plasticiens etc. est à l'heure actuelle occupé par des maçons, des peintres, des électriciens, entre autres ouvriers. En s'approchant du site, la devanture bien décorée ressemble à celle d’un palais royal, avec tout au long du mur d’enceinte une peinture qui ne laisse aucun passant indifférent. Mais, à l'intérieur, l'image est tout autre. Dès le pas franchi, des vigiles assis sur des chaises interpellent les visiteurs et leur demandent des badges. À côté d'eux, des maçons courbés, truelles à la main, les habits couverts de ciment, bouchaient les coins et les recoins. Des tas de sable, des planches, par-ci et par-là, des va-et-vient d’ouvriers poussant des brouettes remplies de sable mélangé à du ciment, tel est encore le décor de ce site toujours en chantier. C’est ce qu’atteste d’ailleurs cet espace, jadis une case qui accueillait les artistes pour des expositions ou des rencontres et qui, aujourd’hui, est complètement métamorphosé. En lieu et place de la case, on y retrouve une cuisine toujours inachevée.
Ce centre qui recevait tous les jours des artistes danseurs, des musiciens, des artistes plasticiens etc. est à l'heure actuelle occupé par des maçons, des peintres, des électriciens, entre autres ouvriers. En s'approchant du site, la devanture bien décorée ressemble à celle d’un palais royal, avec tout au long du mur d’enceinte une peinture qui ne laisse aucun passant indifférent. Mais, à l'intérieur, l'image est tout autre. Dès le pas franchi, des vigiles assis sur des chaises interpellent les visiteurs et leur demandent des badges. À côté d'eux, des maçons courbés, truelles à la main, les habits couverts de ciment, bouchaient les coins et les recoins. Des tas de sable, des planches, par-ci et par-là, des va-et-vient d’ouvriers poussant des brouettes remplies de sable mélangé à du ciment, tel est encore le décor de ce site toujours en chantier. C’est ce qu’atteste d’ailleurs cet espace, jadis une case qui accueillait les artistes pour des expositions ou des rencontres et qui, aujourd’hui, est complètement métamorphosé. En lieu et place de la case, on y retrouve une cuisine toujours inachevée.
À l'intérieur du bâtiment principal, des électriciens très concentrés, munis de tournevis et de câbles, s’échinent sur les installations électriques. Au niveau des grandes salles de spectacle, l'odeur de peinture pique les narines. L'écho des coups de marteau depuis l'autre bout du bâtiment résonne dans cet espace vide dont les carreaux sont couverts de ciment et de peinture. Dans l'une des grandes salles qui était censée accueillir hier, mardi, une troupe théâtrale du Festival pour une représentation de la pièce «Le coeur des enfants léopards», des ouvriers sont toujours en train de s’activer. L'espace est vide. Il n’y a pas le moindre meuble dans la pièce.
Si des ouvriers, trop pressés, se concentrent à installer les splits, certains appliquent de la peinture pour changer les décors. Tandis que d'autres balaient les lieux, soulevant ainsi la poussière. La salle qui accueillait souvent les expositions d’arts plastiques est également déserte. Les ouvriers viennent à peine de finir leur travail.
Dans le local du centre aménagé pour les podiums musicaux, le décor de chantier est aussi de mise. Assis à même le sol, un électricien, l'air fatigué, a le regard dans le vide, au moment où ses collègues s'activent à plaquer des fils électriques au mur. Derrière le podium, un autre bâtiment est en plein chantier. Renseignement pris, les ouvriers qui s’y activent indiquent que ce sont les nouveaux vestiaires du Centre culturel Blaise Senghor. En pénétrant dans le nouvel édifice, on découvre des plombiers qui mettent la main pour donner forme aux toilettes, des carreleurs en train de disposer minutieusement des mosaïques.
Dehors, à côté des vestiaires, une autre équipe de maçons, tout en sueur sous ce soleil de plomb de la mi-journée, est à l’œuvre. D’ailleurs, même s’ils confient ne pas être sûrs que les travaux seront achevés avant la fin du Festival pour les besoins duquel le Centre culturel Blaise Senghor est réfectionné, ils ne manquent pas de taquiner les visiteurs qui viennent pour découvrir les lieux. Car des gens de passage, surtout des habitués du lieu, s’incrustent pour voir l’évolution de ce chantier qui attire bien des curieux.
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