Il m’avait dit en 2007 dans son appartement privé, dans son salon qu’il va tuer. C’est lui qui l’a tué pour donner l’exemple», a soutenu le président d’honneur du Pit. Qui rappelle à Wade que le pays ne l’appartient pas. Par conséquent les populations continueront de manifester.
Les jeunes de bennoo ont été libérés avec l’intervention des leaders notamment Moustapha Niasse, Amath Dansokho, Imam Mbaye Niang, Mamadou Lamine Diallo etc. Devant la police de Dieuppeul, Amath Dansokho en a profité pour accuser vertement Abdoulaye Wade d’avoir autoriser l’assassinat de Malick Ba. «Ce qu’ils ont fait à Sangalkam est un assassinat. Ce n’est pas une mort fortuite. J’affirme ici devant tout le monde que personne d’autre n’a donné l’ordre de tué que Wade lui-même. Il m’avait dit en 2007 dans son appartement privé, dans son salon qu’il va tuer. C’est lui qui l’a tué pour donner l’exemple», a soutenu le président d’honneur du Pit. Qui rappelle à Wade que le pays ne l’appartient pas. Par conséquent les populations continueront de manifester.Pour sa part, Fanta Diallo responsable des jeunes de Bennoo après avoir recouvert la liberté avec l’intervention des leaders a confié que les jeunes poursuivront le combat jusqu’à la démission du ministre de la décentralisation Aliou Sow. Moustapha Niasse de renchérir sous les acclamations des nombreux militants que, «Ce sit-in n’est pas le première et ne sera pas le dernier. Nous poursuivrons la bataille».
Pour rappel, les jeunes de bennoo avaient voulu manifester devant le ministère de la décentralisation pour dénoncer l’assassinat de Malick Bâ. Mais, ils se sont heurtés à un dispositif empressant de la police qui avait déjà quadrillé les lieux avant même la prière du vendredi. Ainsi, les manifestants ont été dispersés à peine arrivés sur les lieux par la police. Une vingtaine de jeunes filles et garçons ont été ainsi arrêtées et gardées au commissariat de Dieuppeul.
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