
La page du Festival mondial des arts nègres (Fesman) a été tournée. Mais elle risque d’être rouverte car des filles travaillant comme hôtesses, réclament leur argent et soutiennent jusqu’à présent ne pas pouvoir entrer dans leurs fonds. Et ces dernières se disent fatiguées car ne sachant plus à quel saint se vouer ni la personne à interpeller.
En effet, hier, l’une d’elles répondant au nom d’Amy Diagne, nous a rendu visite à la rédaction. Pour l’histoire, d’après elle, c’est une agence du nom de « Prestance » qui les avait contactées et dans laquelle figurait la fille d’Abdoulaye Makhtar Diop, Absa Diop, Ndella Gueye et Rim Gueye.
Ces dernières sont venues jusque dans notre école pour nous solliciter afin de les épauler pour l’accueil des hôtes et autres moyennant 15000 Fcfa par jour. « Et comme c’est l’école qui nous avait mises en rapport avec l’agence, nous n’avions pas signé de contrat, pensant que c’était fiable.
Et le tout se faisait sur la base de la discussion. Mais depuis lors, elles restent injoignables », explique Amy Diagne. Continuant dans son réquisitoire, A. Diagne poursuit, sur un air triste : « nous avons travaillé du 5 décembre au 5 janvier. Et chacune devrait percevoir 450.000 Fcfa.
Mais jusqu’à aujourd’hui, pas un seul clou. Rien, pas un sou. Et finalement, l’administrateur de l’école nous a fait comprendre que c’est un certain Doudou Diallo qui est à la Présidence qui devait nous payer. Nous sommes entrées en contact avec lui mais il nous dit à chaque fois que lui-même n’a pas été payé et que nous devons attendre ».
Pire, selon elle, « ce même Doudou Diallo appelle certaines pour leur signifier de ne pas aller dans les médiats car ce n’est pas professionnelle. Nous sommes dans un pays de droit et nous devons entrer dans nos fonds », martèle-t-elle. Ce qu’elle ne parvient pas à comprendre, c’est qu’elles fassent tout le boulot et qu’à la fin, elles soient considérées comme des moins que rien.
Dans un autre chapitre, Amy Diagne a soutenu qu’elles géraient les arrivées et les départs lors du festival. « Ce fut difficile. Nous avons travaillé sans répit. De 6 heures du matin à 14 heures. Et de 14 h à 22 heures, y compris le 31 décembre, le 1er janvier et le jour de la Tamkharite.
Un certain Abdoulaye Ndiaye qui est aussi un des chefs nous avait envoyé des messages pour nous inciter à travailler ces deux jours sinon, il allait considérer cela comme étant une rupture abusive de contrat ». Par ailleurs, les filles par la voix d’Amy Dieng, ont lancé un appel à l’endroit de Sindiély Wade et d’Aziz Sow. « Nous demandons à Sindiély et à Aziz Sow de nous aider afin que cette situation se règle au plus vite.
Trois d’entre nous ont été agressées », tonne-t-elle avant de préciser : « Nous avons essayé d’entrer en contact avec Doudou Diallo en question. Mais le numéro en notre possession est inexistant ». Dans tous les cas, elles comptent aller jusqu’au bout pour obtenir gain de cause.
0 Commentaires
Participer à la Discussion