
Le Centre régional africain de technologie (Crat) veut que l'Afrique s’appuie sur la technologie pour impulser son développement. Son ambition est de mettre en place des stratégies susceptibles d’inciter les Africains à faire preuve de plus de créativité. Le développement du continent africain ne peut passer que par une utilisation appropriée de la technologie. Celle-ci, à en croire le Pr. Abderrahim Doumar, directeur exécutif du Centre régional africain de technologie (Crat) basé à Dakar, « est le pilier essentiel pour l’économie voire l’avenir du continent africain ».
En effet, si « la population africaine représente 15 % de la population mondiale », l’implication des Africains en termes des sciences et technologie est de 1,5 %, soit 10 fois inférieure à la moyenne », fait remarquer le Pr. Doumar, appelant à créer « une ambiance de créativité » sur le continent africain. Le Crat, l’institution intergouvernementale est créée en 1977, sous l'égide de la Cea et de l'Oua. Il est devenu opérationnel en 1980 avec l'implantation de son siège à Dakar. Partenariats Abderrahim Doumar de regretter les nombreux blocages dans plusieurs pays africains. « On n’accepte même pas que l’on crée, on vous bloque.
Il faut remédier à cela. Le Crat doit jouer ce grand rôle ». Pour le directeur exécutif du Crat, il est primordial que « les Africains connaissent l’existence du Crat ». D’ailleurs, pour avoir une plus grande visibilité dans le continent, son organisme va nouer un partenariat avec les médias des différents pays. Au Sénégal, le Crat entend collaborer avec le quotidien national « Le Soleil » et d’autres médias prêts à l’accompagner pour la réussite de ses objectifs, dont le principal est le développement du continent. Un autre partenariat sera noué avec les autorités du Sénégal, « pays qui a la chance d’être dirigé par un jeune président aux bonnes idées ».
Pour lui, le Sénégal, en abritant le siège du Crat, doit savoir qu’il « héberge l’avenir du continent ». Le Crat compte 31 Etats membres.?Il est composé de 3 organes : le conseil des ministres, le comité exécutif et le secrétariat. Il a pour objectif d'être, pour les Etats africains, un instrument efficace d'impulsion, de renforcement, de coordination et d'intégration des capacités et stratégies technologiques nationales, sous-régionales et régionales, pour promouvoir un développement intégral et durable dans la région. Ses axes de compétences sont l’agroalimentaire et la biotechnologie, l’environnement et le développement durable, les énergies nouvelles renouvelables et les Tic.
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