
Le Sénégal verra son allocation à la hausse en 2012.Le ministre de l’Economie et des Finances l’a annoncé hier, lors de la revue annuelle conjointe du programme de coopération entre le Sénégal et la Bad.Et, c’est selon Abdoulaye Diop le bon comportement, durant l’année passée du portefeuille de projets financés par la Banque africaine de développement qui a valu au pays l’augmentation de la somme qui lui est allouée pour ses projets.
‘Le bon comportement du portefeuille du Sénégal vient de lui valoir une revue à la hausse de son allocation’.C’est ce qu’a annoncé hier, le ministre de l’Economie et des Finances, Abdoulaye Diop qui s’exprimait lors de la revue annuelle de la coopération entre le Sénégal et la banque africaine de développement (Bad).Pour le ministre, c’est la performance du Sénégal dans la mise en œuvre des projets financés par l’institution financière qui lui a valu cette augmentation de ressources.Satisfait d’une telle décision, Abdoulaye Diop a fait part de tout son optimisme quant à l’absorption du financement de la Bad.
Le travail qui a été effectué cette année par les experts de la banque et les représentants du gouvernement a révélé que le portefeuille du Sénégal s’est nettement amélioré. En effet, plusieurs projets qui enregistraient des blocages ont connu de nets progrès dernièrement. Les retards enregistrés dans le Projet d’appui au développement rural de la Casamance (Paderca) ont été largement rattrapés. S’agissant du projet d’électrification rural qui était le seul projet insatisfaisant du portefeuille, les blocages ont été levés et un premier décaissement de 30 % a été récemment fait. Quant aux délais de traitement des dossiers, des avancées ont été aussi notées sur les passations de marchés ainsi que sur la maîtrise des procédures de la Bad. Ces acquis sont le fruit d’une formation dont ont bénéficié les responsables des projets sur ces aspects.
La coopération a permis, selon le ministre de l’Economie et des Finances, de mobiliser près de 500 milliards de nos francs pour le financement d’une soixantaine d’opérations dans des secteurs prioritaires tels que la santé, l’éducation, les infrastructures routières et le développement rural. Plusieurs projets ont dernièrement fait l’objet de prêts. Il s’agit notamment du programme d’appui aux réformes économiques pour un montant de 21 milliards de francs Cfa, de la seconde phase du sous-programme du Pepam pour 24 milliards, 100 milliards pour tester la finance islamique entre autres.
Malgré ces progrès enregistrés, il existe encore des problèmes liés à la question des audits. Le non dépôt à date prévue des audits constitue une cause de suspension des décaissements. Or, comme l’a souligné Abdoulaye Diop, les longs délais enregistrés dans leur réalisation ne favorisent pas leur dépôt à temps en raison notamment des multiples rejets dont ils font fréquemment l’objet.
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