
« Comme si une main étrangère le protégeait, ce dernier ne fait l’objet d’aucune enquête, à part une mission du fisc à Gecom, l’une de ses nombreuses sociétés qui a raflé des milliards entre le plan Jaxaay et le pompage des eaux du plan Orsec », écrit Libération quotidien ce jeudi, au sujet de l’homme d’affaires Ndiagne Fall.
En effet ce conseiller de Wade bénéficiaire de plusieurs marchés à milliards, est manifestement épargné par la traque des biens ml acquis. Nullement inquiété, ce qui révolte notre confrère, qui relève toutefois, que pour des faits similaires ou moins graves, parfois moins avérés, d’autres personnalités de l’ancien régime ont été convoquées, traquées, placées en garde à vue.
« Qui protège Ndiagne Fall », s’interroge le journal, à sa Une. Ndiagne Fall, « un personnage effacé, fuyant les caméras », poursuit notre confrère, qui rappelle qu’en 2003, ce conseiller de Wade « a été déclaré par le Pcrpe adjudicataire d’un marché de quatorze (14) milliards de Francs Cfa pour la construction des abattoirs de Touba ». Si les montants ont été intégralement payés, dix ans après, ces abattoirs n’ont pas été livrés, fait remarquer le journal. Qui évoque dans ses colonnes, d’autres dossiers dans lesquels Ndiagne Fall est mis en cause : les passeports numérisés, un pactole de plus de 118 milliards de F Cfa ; 150 ha offerts par Wade et revendus 11 milliards de F Cfa à la Caisse des dépôts et consignations (Cdc), et près de 04 milliards de F Cfa raflés grâce aux inondations.
Pour nos confrères, Ndiagne Fall n’en est pas moins « un homme de Wade « oublié » par la traque des biens présumés mal acquis ». Laquelle traque, si elle est bien ordonnée, devrait nécessairement commencer par celui qui soupçonné d'être protégé par une main étrangère.
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