
L’exécution des neufs prisonniers en Gambie n’est pas fortuite. Le président Gambien a voulu envoyer un signal fort à ses administrés et à la communauté internationale. Le communiqué du ministre Gambien de l’Intérieur est très explicite. Il avertit les populations que «la primauté du droit en ce qui concerne la paix, la stabilité et la protection desvies, des biens et de la liberté,ne sera compromise pour une quelconque raison». D’après l’Obs, Yaya Jammeh ne compte, dit-il, tolérer aucun acte de violence, d'assassiner, de trahison, d'incendie criminel, de trafic de drogue… Ces actes qui, selon lui, appellent des condamnations à mort. Par conséquent, fait-il remarquer, toutes les condamnations à mort résultant de ces infractions seront exécutées. Il demande ainsi à tous les citoyens gambiens et aux étrangers résidant en Gambie de se conformer scrupuleusement aux prescriptions de la loi gambienne.
Yaya Jammeh rappelle, à travers le communiqué du ministère de l’Intérieur, que «la République de la Gambie est un Etat souverain comme d'autres Etats souverains qui ont inscrit dans leur arsenal juridique la peine de mort. Il a, par conséquent, le droit d'appliquer ses lois nationales, tel que stipulées dans sa Constitution».
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