
Le débat sur la dépénalisation de l’homosexualité au Sénégal est lancé en pleine campagne électorale. Le leader de la Coalition «Macky2012» a commis une bourde qui risque de lui coûter trop chère. Au lieu de condamner cette atteinte à nos mœurs, Macky Sall a décidé, une fois élu de»gérer» la question d’homosexualité «avec responsabilité». Quelle nuance…
Le candidat Macky Sall, admis au second tour de l’élection présidentielle, prône une gestion «responsable» de la question de l’homosexualité avec «toutes les forces vives», non sans relever que cela pose «un problème» au sein de la société sénégalaise. «Nous la gérerons de façon responsable avec toutes les forces vives qui sont mobilisées pour donner une société moderne au Sénégal en cas de victoire», a dit M. Sall, en réponse à une question sur la dépénalisation de l’homosexualité, samedi lors d’une conférence de presse avec d’anciens candidats au premier tour. Selon Macky Sall, «l’homosexualité est un problème de société. Ce n’est pas le propre du Sénégal. Dans toutes les sociétés du monde, ce débat se pose aujourd’hui».
«Il y a des pays qui utilisent des moyens plus ou moins pacifiques, d’autres ont des solutions très violentes selon la philosophie politique ou religieuse des pays», a-t-il dit, rappelant que l’homosexualité»n’a pas commencé aujourd’hui et ne s’arrêtera pas aujourd’hui» au Sénégal. L’Agence de presse Sénégalais (Aps) a rappelé les révélations du quotidien»Première Ligne». «Le candidat Macky Sall n’attire pas des convoitises que du côté des lobbies politico-économiques français dont l’UMP du président Sarkozy et le groupe Bolloré constituent les piliers centraux». Selon ce même quotidien, Macky Sall «intéresse également les lobbies homosexuels qui auraient déjà pris contact avec lui. Ces derniers, qui se battent pour la dépénalisation universelle de l’homosexualité, trouvent en lui un allié plus conciliant, contrairement au président Abdoulaye Wade qui a refusé de parapher la Convention de Genève».
MACKY CONFIRME LES SOUPCONS D’AHMETH KHALIFA NIASS QUI ECRIVAIT CE QUI SUIT :
Ils ont, tous, en commun d’être de grands patrons, grands musiciens, géants du BTP mais, aussi, ténors de la scène politique. Naguère, ils ont tous fait l’objet d’une convocation pour aller répondre à leurs mentors parisiens. Récemment, un grand notable homme-femme est venu de Paris. Il-elle a tenu des réunions avec certains leaders de partis politiques et des patrons des «Droits de l’Homme». Une seule chose, un ordre : bouter Wade dehors ! Il est accusé de faire alliance avec des marabouts : Mourides, Tidjanes, Niassènes. Et ça Y ‘EN A MARRE selon le grand pédé Toubab venu de l’hexagone. L’aveu de Gackou en question, pour la banalisation du mariage gay. C’est-à-dire avec son père son frère, voire sa sœur ou sa mère En d’autres termes, Wade fait le lit de l’Islam Sunnite et modéré. Demain, ils pourront prendre l’Assemblée, constituer un gouvernement. Un peu comme en Afrique du Nord (Maroc, Tunisie).
C’est cela jouer son va-tout. Le Cabinet de Senghor fut leur berceau, celui de Diouf leur pâturage. Aujourd’hui, ils sont assez nombreux, fortunés, connus pour mener ce combat. Mais nous ferons tout pour inverser la seule inconnue. Leur liste sera dressée. Qu’ils aillent au Tribunal, que leur dénonciateur soit poursuivi. Qu’à cela ne tienne ! Moraliser la société est à ce prix. Que chacun sache que rester passif à cet avertissement c’est leur jeter ses enfants et petits-enfants comme proies faciles. Le chiffre 23 est lui-même plein de symboles en la matière. Dites trois comme hétéro et un tilt se produira dans votre tête. Ce ne sont pas des hommes-femmes classiques qui portent cela en bandoulière. Avec une manière de parler, de tourner les yeux ou un geste efféminé au bout des doigts.
Il s’agit d’hommes d’abord. De femmes ensuite. Et de deux en un. Wade avait quitté la Loge comme il l’a annoncé. Il y a, donc, et peut-être, un cerveau dans une Loge. Mais, aussi, une force Samba Tally comme bras séculier. En second rang ils sont banquiers, journalistes, juristes et du Barreau. Ce sont les officiers subalternes, avant que ne vienne, d’un peu partout, le soldat-soldate. Leur cri de guerre, prononcé en secret est celui-ci : Le Sénégal sera pédé ou ne sera pas. Mais ne le prononcez pas comme ça. Camouflez-le dans le langage. Dites que c’est Pour la Démocratie.
AHMED KHALIFA NIASSE
*Président du Présidium du Front des Alliances Patriotiques
0 Commentaires
Participer à la Discussion