
La gestion des fonds affectés au plan de redressement de la Société nationale d’électricité (SENELEC), dénommé Plan Takkal, est faite selon des procédures de la Banque mondiale (BM), du Fonds monétaire international (FMI) et de l’Agence française de développement (AFD), qui ont participé à son élaboration, a dit Karim Wade, vendredi à Dakar.
Les financements du Plan Takkal seront gérés selon ‘’les meilleures procédures […] de ces bailleurs, qui sont en train d’être mises en œuvre pour assurer le financement et le déploiement de toutes les capacités’’ de la SENELEC, a assuré le ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie.
‘’Le plan Takkal est [piloté] par les bailleurs de fonds. C’est un plan validé par le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et l’Agence française de développement. Nous avons, dès le départ, élaboré des termes de référence conjoints pour pouvoir faire un diagnostic’’, a affirmé le ministre de l’Energie en marge d’une visite des installations de la SENELEC au Cap de Biche, dans la banlieue de Dakar.
‘’Le Fonds de soutien à l’énergie, qui est sous la tutelle du ministre de l’Economie et des Finances, va permettre à la SENELEC d’économiser pour les mois de juillet, août et septembre près trois milliards de francs CFA’’, a-t-il annoncé.
‘’Nous allons pousser le secteur privé national et le secteur privé international à financer eux-mêmes des centrales sous forme de partenariat public-privé et à vendre de l’énergie à la SENELEC’’, a-t-il encore dit.
Selon Karim Wade, ‘’les cadres de la SENELEC ont décidé de faire du Plan Takkal un plan d’entreprise’’. ’’Ils ont pris conscience du fait que ce plan leur appartient et que c’est à eux de le mettre en œuvre.’’
‘’C’est un plan fait par les travailleurs de la SENELEC, pour les travailleurs de la SENELEC et pour le bénéfice des consommateurs’’, a-t-il ajouté.
Parmi les volets du Plan Takkal, il y a, a-t-il rappelé, l’augmentation des capacités de transport et de distribution, la gestion de la demande, la sécurisation du combustible, la restauration de la crédibilité de la SENELEC vis-à-vis de sa clientèle, la restructuration financière et organisationnelle.
‘’Aujourd’hui, la SENELEC a un passif de près de 200 milliards de francs CFA’’, a-t-il dit.
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