
Et j'avais raison parce que je m'étais fais le serment de ne me considérer comme président qu'après la prestation de serment. Et c'est seulement après être sorti du palais de justice, dans ma voiture, sur le chemin du palais que j'ai commencé à réfléchir, entre les quatre ou cinq noms que j'avais". A la question de savoir, ce qu'il pense des chefs d'Etat qui veulent s'éterniser au pouvoir, Diouf répond : " Le pouvoir souverain, il appartient au peuple. Si le peuple se prononce, vous vous inclinez, comme un bon soldat, vous saluez et vous tirez la révérence". "Un de mes collègues chefs d'Etat m'a une fois interpellé en me disant "vous savez moi, sur tel ou telle chose voilà comment je me comporte". Je lui ai répondu : "moi ici, je ne peux pas faire ça, je fais comme ça". Il m'a dit : "Vous gouvernez, mais vous ne règnez pas". Ce qui est important, c'est le pouvoir du peuple. C'est le peuple qui règne, nous nous sommes ses serviteurs. Moi c'est le service du peuple qui m'interpelle. Abdou en langue arabe signifie serviteur".
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