
Le mécanicien Yoro Dioumel Baldé était, hier, au banc des prévenus pour viol. Il est, en effet, accusé du viol d’une fillette de 7 ans. C'est la maladie sexuellement transmissible, dont le tribunal n'a pas évoqué la nature, qui a perdu le quidam. La petite B. D., comme si elle récitait une leçon, a raconté comment, aux abords de 17 heures, Yoro, qui a partagé le même atelier que son oncle, a abusé d’elle. « Je revenais de l’école. Je marchait sur la chaussée où se trouve son atelier, lorsqu’il ma bâillonné par la main en me couvrant les yeux ». Faisant la description de la maison sise à Grand Yoff, prés de la boulangerie « Bamba », elle poursuit en expliquant que son « bourreau » l'a fait monter à l’étage, l’a déshabillé et a accompli son forfait. Sa maman, Mame Diarra, explique que ce sont les voisins qui ont attiré son attention sur la démarche de sa fille qui avait du mal à monter les escaliers. Après vérification, elle a remarqué que le sexe de sa fille était enflé. La pressant de questions, elle a fini par céder et raconter sa mésaventure. Le prévenu, qui nie les faits, a été, selon nos confrères de L'Observateur, trahi par sa maladie. Les deux certificats médicaux versés dans le dossier, même s’ils parlent d’hymen intact, soulignent « une vulve humide, très enflammée, sensible au toucher avec des ecchymoses tout autour » et les germes de la maladie sexuellement transmissibles dont souffre Yoro. Pour le maître des poursuites, la véracité de l’agression ne souffre d’aucun doute . il a donc requis dix ans de prison ferme. Le délibéré a été renvoyé au 21 juin.
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