
Il faudra attendre jusqu’après les élections législatives, prévues le 1er juillet prochain, pour savoir si Hélène Tine démissionne ou pas de l'Alliance des forces du progrès (Afp). En effet, interpellée, hier, lors de la conférence de presse organisée par le Mouvement citoyen pour la refondation nationale/Bës du Ñakk, sur sa situation, Hélène Tine, porte-parole de l'Afp, mais qui est investie par la formation de Mansour Sy Djamil, a préféré différer sa réponse. «Ce n'est pas le lieu indiqué pour parler des problèmes de l'Afp. C'est une conférence de presse du Mouvement citoyen pour la refondation nationale à laquelle je suis conviée comme candidate sur la liste de Bës du Ñakk. Les questions concernant l'Afp seront évoquées ailleurs», a-t-elle, d'emblée, rétorqué. Mme Tine de poursuivre : «Je suis une citoyenne et aujourd'hui je suis sur une liste citoyenne. Avant d'être politique, je suis citoyenne à part entière. Et si je trouve dans un cadre citoyen, avec des hommes et des femmes de valeur, l'espace pour continuer à porter le combat que je mène depuis 12 ans, je pense que c'est tout aussi légitime». Et pour ce qui est de la liste du Mouvement citoyen pour la refondation nationale/Bës du Ñakk pour les Législatives, Hélène Tine vient en deuxième position, juste derrière Serigne Mansour Sy Djamil. Il convient de rappeler que le N????‹2 de l'Afp, El Hadji Malick Gakou, au cours d'une émission sur la Rfm, avait soutenu qu'il n’existait pas de cas de Hélène Tine au sein de la formation progressiste et avait démenti la démission de cette dernière des rangs dudit parti.
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