
La famille du défunt policier Mamadou Ndiaye ne semble pas être convaincue du rapport d’autopsie fourni par la gendarmerie et concluant à une « mort naturelle ». Une contre-autopsie a été ordonnée et est en train d’être effectuée à l’hôpital LeDantec afin de connaitre les causes du décès du policier Mamadou Ndiaye. Ce dernier qui était en formation au camp Michel Legrand de Thiès est décédé, ce 23 février lors d’un entrainement. En effet, une dame dont le fils participe également à cette session de formation, avait dénoncé les sévices corporels dans ce camp. « Mon fils m’a informé au téléphone qu’ils ont été battus voire torturés lors de cette formation. Un homme est d’ailleurs décédé et quatre sont actuellement hospitalisés », avait rapporté la dame sur les ondes de la radio Zik Fm. Une dénonciation qui n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd, puisque le chargé de communication de la gendarmerie, le colonel Alioune Ndiaye, s’est expliqué quelques minutes plus tard sur ce fait. La victime qui venait de se marier au mois de décembre, laisse derrière lui une femme désorientée.
0 Commentaires
Participer à la Discussion