
A peine la liste du gouvernement Macky Sall publiée, des grincements de dents se font entendre au sein des coalitions. Des nominations qui secouent les fondations de cette alliance. Certains ont vite fait de se ruer dans les brancards pour dénoncer le mode de désignation de ceux qui devraient siéger dans le gouvernement Macky 1.
Les alliés ne sont-ils pas simplement en train d’inverser leur mission en transformant l’alliance pour la République en une Arp, alliance pour la répartition des législatives ? Premier à monter au créneau, le tonitruant avocat Me El Hadji Diouf qui n’a pas mâché ses mots allant jusqu’à claquer la porte de Benno Siggil Sénégal soutenant au passage qu’il ne se laissera pas diriger par un « conglomérat de vieillard ».
A sa suite, les jeunes de la coalition Benno Ak Tanor ont eux aussi fait une sortie contre certains responsables notamment Aïssata Tall Sall et Khalifa Sall qu’ils soupçonnent de tirer de ficelles pour contester le choix de leur patron. Pourtant, ces contestations auraient pu se gérer en interne d’autant que c’est l’intérêt du peuple qui aurait dû prôner sur les considérations personnelles. Dès lors que chaque coalition est représentée, l’accent devrait être mis sur la sauvegarde des intérêts de la nation et non sur des intérêts personnels.
Et puis aussi bien pour ce qui concerne le choix des ministres aussi bien au niveau de l’AFP que du PS, force est de reconnaître que ceux qui ont été promus ont eu à faire leurs preuves dans leur domaine de compétence. Après avoir, 12ans durant, souffert des frasques et de l’impunité des libéraux, les sénégalais souhaitent une rupture et non une continuité des libéraux, les sénégalais souhaitent une rupture et non une continuité. Ce que le peuple attend de cette équipe gouvernementale, c’est une politique qui met l’accent sur les conquêtes morales plutôt que sur celles matérielles.
En d’autres termes, une politique fondé sur les principes de droit et d’équité. Si le Sénégal est aujourd’hui cité comme référence sur le plan de la démocratie, il le doit en grande partie à la qualité de ses ressources humaines.
La Tribune
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