
Tous les ingrédients sont réunis pour que ça chauffe samedi, entre le M23 et le pouvoir, au regard des décisions affichées de part et d'autre. Le ministre de l'Intérieur, Me Ousmane Ngom, a pris un arrêté hier «interdisant les manifestations à caractère politique dans l'espace compris entre l'avenue El Hadji Malick Sy et le Cap Manuel notamment devant les immeubles abritant l'Assemblée nationale, le Sénat, le Conseil économique et social, les Cours et tribunaux, le palais de la République, le Building administratif et la Place de l'indépendance». Ousmane Ngom qui évoque des raisons de sécurité mentionne aussi dans son arrêté que «la même interdiction s'applique aux abords immédiats du monument de la Renaissance et devant les hôpitaux. Toutefois, les processions à caractère traditionnel, religieux ou sportif sont libres sous réserve de l'accomplissement de la formalité de la déclaration préalable à l'autorité administrative». Avant de menacer que «tout manquement aux présentes dispositions sera puni des peines prévues par les lois et règlements». Mais ce qui est curieux dans tout ça c'est que la mesure ne concerne en aucun moment l'endroit qui va accueillir le meeting du Pds, la Vdn. Une décision jugée inacceptable par des membres de M23.
Le M23 défit Ousmane Ngom : «Nous tiendrons notre manifestation à la Place de l'Indépendance, cela n'est pas négociable»
Le chargé de communication de Bennoo, en l'occurrence Moussa Tine, a déclaré : «La messe est déjà dite, l'autorité ne peut pas prendre des décisions aussi tendancieuses. Car une manifestation à la Place de l'Indépendance n'est pas plus troublante à l'ordre public qu'une manifestation sur la Vdn». Sur un ton ferme, Moussa Tine avertit : «Ou les deux manifestations sont autorisées ou elles sont interdites. On n'acceptera pas que Abdoulaye Wade autorise la manifestation de son parti et interdise celle de M23. Nous tiendrons notre manifestation à la Place de l'Indépendance, cela n'est pas négociable. Si Wade veut, il met tous les forces de l'ordre dans la rue, mais ça ne passera pas», tempête Moussa Tine. Avant d'ajouter : «Nous ne sommes pas dans un pays où les forces de l'ordre vont tirer sur les gens, si Wade le pense, il se trompe lourdement. Ces gens n'ont pas tiré les leçons du 23 juin».
Abondant dans le même sens, Barthélemy Dias se veut plus radical et avertit : «Si le M23 ne marche pas, il n’y aura pas de meeting dans ce pays. Que les choses soient claires». Pour lui, «la décision de Ousmane Ngom n'engage que sa personne, il est disqualifié, il ne nous intéresse pas. On donne à tout le monde rendez-vous samedi». Momar Samb du Rta/S, quant à lui, a déclaré que cette décision était «ridicule». «C'est une disposition orientée contre le M23. C'est une décision partisane qu'on ne peut pas acceptée», souligne-t-il. De toute façon une chose est sûre : «Nous n'allons absolument pas renoncer aux normes de notre lutte», conclut Maguette Thiam du Pit.
Pour sa part, Omar Faye de Leeral Askanwi déclare : L’interdiction de Ousmane Ngom ne nous intéresse pas. Il ne peut pas nous empêcher d’aller à la place de l’Indépendance. Le pouvoir cherche des morts en prenant une telle décision, mais il en aura le maximum samedi prochain. On va se rassembler et nous sommes prêts à tout».
Le M23 défit Ousmane Ngom : «Nous tiendrons notre manifestation à la Place de l'Indépendance, cela n'est pas négociable»
Le chargé de communication de Bennoo, en l'occurrence Moussa Tine, a déclaré : «La messe est déjà dite, l'autorité ne peut pas prendre des décisions aussi tendancieuses. Car une manifestation à la Place de l'Indépendance n'est pas plus troublante à l'ordre public qu'une manifestation sur la Vdn». Sur un ton ferme, Moussa Tine avertit : «Ou les deux manifestations sont autorisées ou elles sont interdites. On n'acceptera pas que Abdoulaye Wade autorise la manifestation de son parti et interdise celle de M23. Nous tiendrons notre manifestation à la Place de l'Indépendance, cela n'est pas négociable. Si Wade veut, il met tous les forces de l'ordre dans la rue, mais ça ne passera pas», tempête Moussa Tine. Avant d'ajouter : «Nous ne sommes pas dans un pays où les forces de l'ordre vont tirer sur les gens, si Wade le pense, il se trompe lourdement. Ces gens n'ont pas tiré les leçons du 23 juin».
Abondant dans le même sens, Barthélemy Dias se veut plus radical et avertit : «Si le M23 ne marche pas, il n’y aura pas de meeting dans ce pays. Que les choses soient claires». Pour lui, «la décision de Ousmane Ngom n'engage que sa personne, il est disqualifié, il ne nous intéresse pas. On donne à tout le monde rendez-vous samedi». Momar Samb du Rta/S, quant à lui, a déclaré que cette décision était «ridicule». «C'est une disposition orientée contre le M23. C'est une décision partisane qu'on ne peut pas acceptée», souligne-t-il. De toute façon une chose est sûre : «Nous n'allons absolument pas renoncer aux normes de notre lutte», conclut Maguette Thiam du Pit.
Pour sa part, Omar Faye de Leeral Askanwi déclare : L’interdiction de Ousmane Ngom ne nous intéresse pas. Il ne peut pas nous empêcher d’aller à la place de l’Indépendance. Le pouvoir cherche des morts en prenant une telle décision, mais il en aura le maximum samedi prochain. On va se rassembler et nous sommes prêts à tout».
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