Samuel Sarr, ministre de l’Energie : « Il nous faut 789 milliards de francs Cfa par an… »

Selon notre source : « Si nos compatriotes savaient ce que vit notre département en général et notre ministre de tutelle, en particulier, qui se bat à tous les instants pour la réussite, il le féliciterait à tous les instants. Devant payer en revolving, c’est-à-dire, dans les 90 jours, un bateau de produits destinés à la Société africaine de raffinage (Sar), M. Sarr s’attelle tous les ans à réunir la somme de 589,6 milliards de francs Cfa par an, pour mettre l’électricité au service de ses compatriotes. Ce qui est loin d’être facile ». Toujours selon nos sources confirmées par le ministre lui-même : « En plus de cette somme, le Sénégal a besoin de 500 000 tonnes de produits finis pour compléter les produits importés cités plus haut. Et cela, pour une somme de 140 milliards de francs Cfa » Ainsi, indique le ministre de l’Energie : « Il nous faut, pour assurer cette mission, débourser au total, 729 milliards de francs Cfa. Soit près de 48% des devises du Sénégal, pardon, du budget national ». Et comme si ces peines ne suffisaient pas, une nouvelle, pas très agréable, pour les tiers-mondistes et autres consommateurs de pétrole qui n’en produisent pas que nous sommes. « Un baril à 200 dollars, c’est possible. Cette hausse est désormais indexée à la baisse ou à la hausse du dollar. Si celui-ci se renforce de 10%, il y a fort à parier que les prix vont chuter de 40 dollars », a affirmé, le président en exercice de l’Opep, le ministre algérien de l’Energie, Chakib Khélil, n’a pas exclu cette éventualité si la monnaie américaine poursuit sa chute. M. Khélil a fait cette déclaration au journal gouvernemental « El Moudjahid », en marge d’une cérémonie officielle. Cependant, rappelons que « pour satisfaire les besoins du Sénégal, en énergie électrique entre 2007 et 2012, la Senelec a, il y a déjà près d’un an, engagé, dans le cadre du Plan de redressement, le développement du parc de production avec, notamment, la construction de centrales : Diesel à Kahone de 60 Mw en 2008, Diesel de Tobène de 70 Mw en 2009, à charbon de 125 Mw de Sendou en 2010… » Selon les responsables de la Senelec, au cours de leurs séminaire du 1 au 2 décembre 2007, à Saly Portudal : « En outre, il est envisagé, dans le cadre de la diversification des centrales à charbon de 125 Mw en 2011, hydroélectriques de Félou (60 Mw), Gouina (140 Mw), Sambangalou (120 Mw) et Kaléta (200Mw) de l’Omvs et de l’Omvg, entre 2011 et 2013 au biocarburant de 60 Mw , à la biomasse de 2 X 30 Mw, au solaire de 7 Mw à Ziguinchor et à l’éolienne sur la grande côte près de Saint-Louis d’ici 2012 ».