
Les affaires de viol, commis sur des mineures évoquées au tribunal des flagrants délits de Dakar, se suivent mais ne se ressemblent pas. Celle évoquée au fond, hier, est des plus rocambolesques. Idrissa Diallo, puisque c'est de lui qu'il s'agit, est poursuivi pour viol aggravé commis sur une personne vulnérable. Le tribunal en rendant son verdict, a disqualifié les faits en viol simple. Reconnu coupable de ce délit, il est condamné à 2 ans fermes, alors que les intérêts de la partie civile sont réservés car elle n'a pas comparu.
N'ayant pas commis d'avocat, le mis en cause a adopté la dénégation systématique comme arme de défense, malgré ses déclarations circonstanciées à l'enquête préliminaire. Mais il n'a pas été suivi par le représentant du parquet. Le substitut du procureur, convaincu de la culpabilité du prévenu, a requis 10 ans ferme, mentionnant les circonstances aggravantes qui plaident en faveur de la plaignante. Des circonstances aggravantes qui ont été écartées des débats par le tribunal en rendant son verdict.
Idrissa Diallo, 25 ans, ouvrier de son état, établi au quartier Gouye Mouride de Rufisque, n'a pas trouvé de partenaire autre que F. Bâ. Ne jouissant pas de toutes ses facultés mentales, la jeune fille est connue des chercheurs de chair fraîche comme étant celle qui soulage la libido des complexés sexuels qui ne peuvent pas aborder les filles normales. Ce handicape mental de F. Bâ qui constitue son point faible, Idrissa Diallo en était informé. Ainsi, joignant l'utile à l'agréable lors d'une cérémonie religieuse dans la nuit, au courant du mois de mai dernier, Idrissa Diallo a interpellé F. Bâ avant de l'entraîner dans sa chambre après l'avoir appâter avec une pièce de 100 F. À l'intérieur, il lui a proposé des relations sexuelles moyennant une somme moribond de 300 F. Inconsciente et sous le poids de la maladie, F. Bâ ne rechigne pas à la proposition de Idrissa Diallo.
Mais ce sont les cris de la jeune fille qui vont ameuter plus tard l'entourage. Les rares noctambules qui passaient-là volèrent alors à son secours. Idrissa Diallo est molesté, puis conduit au commissariat de police de Rufisque. Soumis au feu roulant des questions des enquêteurs, Idrissa Diallo passe aux aveux. Mais hier, à la barre du tribunal de Dakar, il est revenu sur ses déclarations en niant les faits avec la dernière énergie. N’empêche, le tribunal l’a reconnu coupable et condamné à 2 ans fermes de prison.
Idrissa Diallo, 25 ans, ouvrier de son état, établi au quartier Gouye Mouride de Rufisque, n'a pas trouvé de partenaire autre que F. Bâ. Ne jouissant pas de toutes ses facultés mentales, la jeune fille est connue des chercheurs de chair fraîche comme étant celle qui soulage la libido des complexés sexuels qui ne peuvent pas aborder les filles normales. Ce handicape mental de F. Bâ qui constitue son point faible, Idrissa Diallo en était informé. Ainsi, joignant l'utile à l'agréable lors d'une cérémonie religieuse dans la nuit, au courant du mois de mai dernier, Idrissa Diallo a interpellé F. Bâ avant de l'entraîner dans sa chambre après l'avoir appâter avec une pièce de 100 F. À l'intérieur, il lui a proposé des relations sexuelles moyennant une somme moribond de 300 F. Inconsciente et sous le poids de la maladie, F. Bâ ne rechigne pas à la proposition de Idrissa Diallo.
Mais ce sont les cris de la jeune fille qui vont ameuter plus tard l'entourage. Les rares noctambules qui passaient-là volèrent alors à son secours. Idrissa Diallo est molesté, puis conduit au commissariat de police de Rufisque. Soumis au feu roulant des questions des enquêteurs, Idrissa Diallo passe aux aveux. Mais hier, à la barre du tribunal de Dakar, il est revenu sur ses déclarations en niant les faits avec la dernière énergie. N’empêche, le tribunal l’a reconnu coupable et condamné à 2 ans fermes de prison.
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