
Vingt quatre heures après la déclaration du khalife général des mourides demandant aux uns et aux autres de cultiver la tolérance et le respect des valeurs qui fondent les sociétés, d’éviter les dérapages et langages qui suscitent la haine et la violence, Barthelemy DIAZ a voulu donner un signal fort en se démarquant de cette ligne de conduite comme pour réagir à la déclaration du saint homme.
Je m’en veux pour preuve cette phrase lourde de sens qui met en relief l’esprit tordu de ce jeune socialiste – « ceux parmi nous qui loin d’être des poltrons ont compris qu’ils ne pourront pas, de par leur CULTURE, leur EDUCATION, leur NATURE, aller au front, n’ont qu’à rester chez eux auprès de leur parents ».
« Wade fera ce qu’on lui dira, nous lui donnerons un ultimatum »… sinon le pays sera à feu et à sang.
Quel enseignement tirer de tels propos ?
Barthelemy DIAZ n’a aucun égard pour les guides religieux de ce pays et il n’a aucune culture politique ; il pense que c’est l’impolitesse, les casses, la démagogie, l’appel à l’insurrection qui le feront émerger du lot de jeunes cadres intellectuels rationnels et équilibrés dont regorge notre beau pays qu’il compte mettre à feu et à sang… Que non !
Barthelemy DIAZ n’a ni l’estime, ni la considération des sénégalais car il n’a de respect pour rien, ni personne ; il n’a ni éducation, ni classe, à la limite il est vulgaire.
Cependant un constat est évident : il est le bras armé de Tanor. Sa réaction à la déclaration du Khalife, si prompte, illustre le fait qu’il n’a fait que dire tout haut, ce que l’autre pense tout bas. Sinon comment comprendre qu’il lui ait laissé tenir des propos aussi violents sans réagir.
Mais Touba saura et tout le peuple sénégalais avec, que vous êtes les premiers à fouler du pied les recommandations du saint homme qui ne plaide que pour le bonheur des populations dans la paix et la concorde.
Vous serez pointés du doigt et surveillés comme du lait sur le feu.
Votre comportement n’est qu’une fuite en avant parce que vous savez pertinemment que vous ne pourrez jamais revenir aux affaires de façon démocratique et cela illustre votre incapacité à vous mesurer avec le président Wade.
Vous faites allusion aux tunisiens, mais vous savez que nous ne sommes pas dans un régime dictatorial ; c’est d’ailleurs ce qui vous pousse à commettre de telles dérives. Mais attention, trop c’est trop, le peuple sait à quoi s’en tenir avec des irresponsables comme vous.
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