
Le nombre de victime des ces nombreux cas d’agression
s’allonge de jour en jour. Dans certains quartiers, d’aucuns ont
dénoncé cet état de fait. Les agresseurs et autres voleurs de portables
changent tout le temps de stratégies. Ces derniers préfèrent prendre
place à bord des charrettes pour mieux alpaguer leurs victimes. De
jeunes dames en ont fait les frais.
Drôle d’histoire dans la banlieue ! Deux malfaiteurs qui s’attaquent à
leurs concitoyens jusque dans leur domicile. Les zones à risque sont
connues et tout monde en parle. Des lieux comme Marché Boubess, Tally
Diallo, Gounass, Guinaw rail sont pointés du doigt. Ils sont réputés
être le nid des malfaiteurs. Opérant dans le noir, les agresseurs
guettent leurs victimes avant de les détrousser, s’ils ont affaire à un
téméraire, ils le poignardent parfois mortellement.
Au Marché boubess de Guédiawaye, à hauteur de « mbédou (rue)
saret », d’aucuns préfèrent faire le grand tour. «C’est devenu dangereux
de passer par cette zone. Les agresseurs sont perchés sur des
charrettes. En vous voyant venir, il vous tombe dessus avant de
s’emparer avec votre argent, de votre téléphone portable et de tous vos
biens», témoigne Fatou Sow, de retour du marché.
La psychose a fini de s’installer chez les populations de la
banlieue. Ce qui explique certaines rues et autres coins de la banlieue
sont désertés tout bonnement. Ce sont des sens interdits de fait pour
les populations. Pour les étrangers qui ne connaissent pas bien ces
zones, ils sont prévenus : «Ces rues sont dangereuses, vous risquez
votre peau à y passant. Il vaut mieux jouer la carte de la prudence».
Au croisement Cheikh Béthio Thioune comme au niveau des deux voix
qui mènent à la cité Hamo 3, bon nombre d’usagers attendent d’être
accompagnés par des passants ou préfèrent marcher en groupe. «On ne
peut pas vous expliquer le nombre de personne qui se sont heurtées aux
agresseurs. Au-delà des charrettes, des voleurs ont opté pour le
scooter» confesse une dame qui a requis l’anonymat.
Pour ne pas être appréhendé, ces agresseurs sont maintenant à bord
de scooters. Dès qu’ils commettent leur forfait, ils roulent à vive
allure. Une victime de ce type d’agression, Maïmouna Ndiaye a raconté :
«j’avais mon portable collé à l’oreille. Et tout à coup, j’ai senti un
groupe derrière moi. Sans piper mot, ils ont pris de force mon
téléphone».
0 Commentaires
Participer à la Discussion