
Le bureau des élèves et étudiants libéraux s’est réuni, cet après-midi, pour se prononcer sur l’actualité politique nationale. Et c’était pour qualifier de «loufoques et irréalistes les conclusions du sondage effectué par l’économiste Moubarack Lo».
«Concernant le pseudo sondage d’Emergence Consulting, dirigé par M. Moubarack Lo, le bureau du MEEL juge ces conclusions loufoques et irréalistes», fustige le Meel, qui dénote une contradiction notoire dans lesdites conclusions.
S’interrogeant sur les motivations profondes de cette étude, les «frères» de Madiop Bitèye pensent savoir que cela est d’autant plus contradictoire qu’on ne dispose pas de l’opinion des « sondés », sur la personne du « sondologue » Moubarack Lo, qui est aussi candidat à l’élection présidentielle de 2012.
Le bureau du MEEL s’interroge sur les motivations profondes de cette « sondomanie » et sur la fiabilité d’un sondage où le sondeur est en même temps juge et partie. En réalité, cette campagne d’intoxication des électeurs par la diffusion volontaire de fausses prévisions, n’a pas plus de valeur scientifique qu’une séance de divination (Xooy).
Dans un autre registre, le MEEL fustige la démarche des leaders de Beeno Siggil Sénégal qui, 50 ans après notre accession à la souveraineté internationale, ont le toupet de demander par voie épistolaire, à une puissance étrangère de s’ingérer dans les affaires intérieures du Sénégal. Au mépris de notre Constitution et des principes et règles élémentaires du droit international public (Convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961, Convention de Vienne sur les relations consulaires de 1963).
Le bureau du MEEL dénonce également les propos, actes de chantage et d’intimidation, ainsi que les attitudes égoïstes et anti républicaines de la part de responsables libéraux mécontents du dernier remaniement gouvernemental ; ou de leur limogeage, de postes de direction. Et de rappeler que, conformément à la constitution, la formation d’un gouvernement n’est pas un partage de gâteau et que celle-ci (ainsi que la nomination aux emplois civils), relève du pouvoir discrétionnaire du Président de la République, en concertation avec le Premier ministre.
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