
La corruption est loin de connaitre du recul au Sénégal. Le Sénégal occupe la 94e place sur 174 pays au plan mondial. La société civile lougatoise s’inquiète de ces résultats de l’indice de perception. Elle invite l’Etat à renforcer ses nouveaux organes de contrôle comme l’Office national anti corruption (OFNAC) et la Cour de répression contre l’enrichissement illicite (Crei). A noter que le rapport de 2011 rappelait que ce recul du Sénégal vers la zone rouge s’expliquait par les modifications du Code des marchés qui sont intervenues le 13 septembre 2010 et qui ont provoqué une pluie de marchés passés par entente directe.
Le rapport avait fait savoir que cette période était marquée par une absence de régulation du système des marchés publics parce que l’organe de contrôle a posteriori, en l’occurrence l’Armp, n’avait pas de conseil de Régulation’. Il s’y ajoute l’opacité grandissante qui entoure les concessions d’exploration et d’exploitation des ressources minérales ainsi que celle qui entoure l’octroi des terres. Le domaine des infrastructures constitue également un milieu où la corruption se développe fortement. Dans le domaine des hydrocarbures, le document souligne qu’’il a été relevé des pratiques irrégulières dans l’octroi des marchés, avait-on relevé.
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