
L’ancien directeur général de l’Agence nationale de Conseil agricole et rural (Ancar), Cherif Salif Sy a révélé que «la moyenne de dépense par semaine au Sénégal pour les mèches est de 4000 FCFA». Invité ce dimanche 17 avril dans l’émission Remue Ménage de la Rfm, l’économiste s’est penché sur la pauvreté au Sénégal. Il a, en fait, diagnostiqué les facteurs de la pauvreté parmi lesquels la modernité. Selon lui, l’entrée dans la modernité aggrave la situation des plus faibles. «La modernité a un coût. J’ai participé à des enquêtes au niveau national. On a étudié, on a ciblé et on connait les endroits où existent les populations les plus pauvres au Sénégal» a-t-il fait comprendre. De son avis, vous entrez dans une concession, vous trouvez 4 téléphones portables. Je disais à ces populations mais est-ce-que vous savez que vous êtes en train de renoncer à deux sacs de riz. Ils me disent non on nous la offert mais je dis on aurait pu vous offrir du riz au lieu que vous alliez le soir demander à manger du riz. «Savez-vous que énormément de population lorsqu’il y a les branchements sociaux pour l’eau, 35 000 FCFA, refusent de donner l’eau à leurs parents et dans la concession on y trouve jusqu’à 8 portables» a-t-il indiqué.
Pour l’ancien DG de l’Ancar, c’est un problème d’éducation, les gens veulent communiquer, parler, ça facilite beaucoup de choses mais ça aggrave la situation de pauvreté, les conditions difficiles des gens les plus pauvres.
Cherif Salif Sy est convaincu que «dans nos pays, les populations les plus pauvres malgré ces performances qui souvent donnent des moyennes, les plus pauvres sont les plus pauvres». On est là, on dit que tel est pauvre, tel ne mange pas mais ce n’est pas exact. Il faut aller vers des études qui existent et qui confirment ce que tu dis.
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