
Selon cet homme - présenté par le journal comme étant Amara Tarawally, originaire de Sierra Leone et âgé de 35 ans - quand elle dit : "Ne t'inquiètes pas, je sais ce que je fais", c'est parce qu'il vient de lui dire qu'un détective de la police new-yorkaise lui a rendu visite. Il lui conseille d'en parler à son avocat. C'est alors qu'elle prononce ces mots. Problème, cette conversation s'est déroulée le lendemain de la supposée agression, à une époque où le NYPD ignorait jusqu'à l'existence d'Amara Tarawally. Les enquêteurs ont mis en effet plusieurs jours avant de découvrir que Nafissatou Diallo disposait de cinq téléphones et à les analyser.
Un homme "habitué à manipuler les femmes"
Pour connaître la vérité, il ne faudra donc pas vraiment compter sur le mari de la femme de chambre. Le journal en ligne dresse toutefois un portrait d'Amara Tarawally, décrit comme un homme originaire de Sierra Leone, entré illégalement sur le territoire américain, condamné pour trafic de drogue et en attente d'une décision d'extradition vers son pays d'origine. Il est par ailleurs dépeint comme un homme "habitué à manipuler les femmes pour ses propres fins". Il aurait plusieurs fiancées, voire plusieurs femmes et serait intéressé par l'argent. Interrogée par le Daily Beast, l'une de ses ex raconte ainsi comment il a tenté de l'escroquer.
Mais à en croire ses propos, il ne connaissait pas Dominique Strauss-Kahn avant les faits, tout comme Nafissatou Diallo. Il dit l'avoir rencontrée il y a six ou sept ans et la décrit comme "une femme bonne, très honnête", qui n'a jamais escroqué personne ni été impliquée dans un trafic de drogue ou de blanchiment d'argent. Il a par ailleurs catégoriquement nié être à l'origine des nombreux versements sur le compte de la femme de chambre, pour un total de 100.000 dollars. Il se dit par ailleurs certain que sa femme raconte la vérité : "Je sais ce qu'il a fait. Elle n'a aucune raison de mentir. Elle ne s'en remettra jamais."
Le journal explique par ailleurs comment il utilise la religion pour mieux manipuler des femmes, en générale très dévotes. C'est le cas de Nafissatou Diallo, décrite comme une musulmane pieuse. Assurant avoir eu plusieurs conversations téléphoniques avec elle depuis l'affaire du Sofitel, dont la dernière remonterait à deux semaines, il assure lui répéter : "Prie, prie, prie. Il faudra pour l'instant se contenter de cela.
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