
Il a précisé aux enquêteurs que l’altercation est survenue lors de la célébration de l’anniversaire de la sœur de la victime. Pour le parquet général, l’accusé a administré trois coups poignard à la victime sur des parties vitales : à la clavicule et à la cuisse. Il a justifié son acte par l’effet de l’alcool sous l’emprise duquel il se trouvait, a ajouté l’avocat général avant de rejeter cette version et d’accuser Moussa Sonko d’avoir au contraire bien prémédité son acte en tendant un guet-apens à Jean-Marie Preira. L’avocat de la défense a pris le contre-pied de ce réquisitoire en soutenant que l’accusé n’a donné qu’un coup mortel ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner.
Ainsi, souligne-t-il, on est en présence d’un malheureux accident survenu au cours d’une bagarre entre deux jeunes gens sous l’emprise de l’alcool. Il n’y a ni préméditation ni guet-apens, a-t-il martelé avant de demander au tribunal d’accorder de larges circonstances atténuantes à son client à travers une application bienveillante de la loi. La Cour d’assises n’a pas suivi la défense dans sa plaidoirie et, à la suite de son délibéré, elle a reconnu Moussa Sonko coupable du délit de meurtre avant de le condamner à 10 ans de travaux forcés. Ainsi, l’accusé qui purgeait une détention préventive depuis 2003, recouvrera la liberté dans trois ans.
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