La journée d’information sur les Masters a reçu plusieurs étudiants. Lesquels ont reçu une mine d’informations sur les conditions d’inscription, d’obtention des bourses et la constitution de dossier.
La journée « portes ouvertes » de Campus France Sénégal a attiré du monde. Plus d’une dizaine d’étudiants étaient devant l’atelier de recherche de marché tandis d’autres attendent leur tour. Ils passent un à un devant les agents préposés. Ces derniers leur déroulent, sur l’écran, les filières disponibles. Ils leur fournissent également des conseils. Les visiteurs prennent note. Après, les étudiants passent à l’atelier aide financier. Ici, les 5 étudiants assis sur des chaises, écoutent religieusement les explications de la dame et surtout celles ayant trait à l’obtention des bourses. « On peut avoir de l’information à partir du site du ministère des Affaires étrangères de France ou sur le site de la direction de la bourse du ministère de l’Education du Sénégal », dit la dame aux visiteurs. Elle explique aussi les procédures sur l’hébergement. Au fond de la salle, devant la dame de l’atelier procédures de Campus France, toutes les chaises sont occupées. D’autres étudiants attendent debout. Ils observent la dame dérouler la souris d’un ordinateur pour créer un dossier au campus France. Son explication est parfois interrompue par les questions des visiteurs. C’est la raison de cette journée. « Nous avons organisé cette journée pour mieux aider les étudiants à constituer leur projet professionnel. Le Campus France n’a pas la prérogative de donner des visas. Mais, plus le projet est mieux élaboré, plus on a la chance d’obtenir le visa », indique le directeur de Campus France Sénégal.
Les étudiants continuent d’affluer par groupes au fur et à mesure que l’on s’approche de midi. Rofino Mendes est venu seul. Il veut avoir les informations sur les conditions financières. Son désir, aujourd’hui, c’est de se rendre en France pour poursuivre ses études. « J’étudie dans un institut français de droit basé à Dakar. Mais, il n’y a pas de maîtrise. J’aimerais partir poursuivre mes études en droit des affaires. Mon ambition, c’est de revenir servir mon pays et non pour y rester », a laissé entendre l’étudiant bissau-guinéen en Licence de droit. Comme lui, Ibrahima Kane, étudiant en droit, livre d’autres raisons de ses ambitions de poursuivre ses études en France. « J’ai étudié le droit au Sénégal. Mais je trouve que cela est largement insuffisant par rapport à mes projets professionnels. En plus, les diplômes français ont plus de crédibilité que les nôtres. Ceux qui étudient en France ont plus de chance de trouver de l’emploi au Sénégal », argumente l’étudiant. La pérennisation de cette journée dépend de sa réussite. La France figure parmi les premiers pays d’accueil des étudiants. 265.000 étudiants sont admis dans les universités françaises en 2006.
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