
Il ne m'a même pas reconnu", raconte un de ses anciens amis à politicosn.com. "Aux dernières nouvelles, il était encore à Touba, je pense qu'il était venu soigner sa maladie, je pense qu'il a perdu la raison", poursuit notre interlocuteur. Ses faits d'armes sont : Le 29 décembre 1991, suite à une tentative de coup d'État, il fait exécuter 26 militaires soupçonnés de rébellion. Suite aux pressions internationales, il déclare, en octobre 1993, l'organisation d'élections vers la fin 1995.
Pour faire face aux attaques du groupe armée RUF, il fait appel aux Gurkhas, des auxiliaires asiatiques de l'armée britannique, à la société de sécurité sud-africaine Executive Outcomes, ainsi qu'aux Kamajors, des chasseurs locaux. Le 2 octobre 1995, une nouvelle tentative de coup d'État est déjouée alors qu'il se trouve à l'étranger.
Le 16 janvier 1996, son vice-président, Julius Maada Bio, organise un coup d'État, l'écarte du pouvoir et l'envoie en exil.Il est invité par l'ONU à faire des études de droit à l'Université de Warwick dans le Coventry en Angleterre, mais il abandonne un an plus tard. Il est au chômage en Angleterre à partir de 2000. Rentré au Sierra Leonne après la guerre civile, il a vécu pendant un moment chez sa mère avant d'entrer dans des crises de folies. Il s'est retrouvé depuis dans la ville de Touba, sans le sou.
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