
Le Conseil suprême islamique de Gambie est sorti de sa réserve pour dire son approbation après les exécutions par Banjul de 9 prisonniers condamnés à la peine capitale, selon le site gambien Jollof News parcouru par Seneweb News.
Les exécutions de prisonniers le mois dernier en Gambie font suite à une rencontre à la veille de la célébration de l’Aïd el Fitr entre le président Yahya Jammeh et le clergé musulman. Occasion saisie par le président gambien qui a annoncé que « toutes les peines prévues par la loi seront maintenues dans le but de s'assurer que les criminels obtiennent ce qu'ils méritent : ceux qui tuent seront tués et ceux qui méritent d'être répudiés par la société le seront, conformément à la loi », avait déclaré Yahya Jammeh. « Il est inacceptable pour mon gouvernement que 99 pour cent de la population soient pris en otage par des criminels », a-t-il précisé.
Très critiqué parles organismes de défense des droits de l’homme dans son pays et à l’étranger, Yahya Jammeh peut toutefois compter sur l’appui et le soutien du Conseil suprême islamique de Gambie, qui par la voix de son président l’Imam Muhammad Lamin Touray, déclare approuver les exécutions de prisonniers.
Les religieux de renvoyer au texte sacré quant au bien fondé ou non de l'acte [l'exécution] : « Dieu Lui-même qui a créé et aime les humains plus que leurs mères maternelles, a décrété que la peine de mort était le seul recours pour empêcher un humain d’ôter la vie de son prochain. » De l’avis du Conseil toujours, « la loi instituant la peine de mort, quoique controversée, a été approuvée lors d'un référendum et le régime de Jammeh qui, en exécutant des prisonniers, a agi selon les lois du pays ». Le Conseil et ses membres ont ensuite invité les Gambiens à être « respectueux des lois et à œuvrer pour la paix, la sécurité et la tranquillité » dans le pays.
Les exécutions de prisonniers le mois dernier en Gambie font suite à une rencontre à la veille de la célébration de l’Aïd el Fitr entre le président Yahya Jammeh et le clergé musulman. Occasion saisie par le président gambien qui a annoncé que « toutes les peines prévues par la loi seront maintenues dans le but de s'assurer que les criminels obtiennent ce qu'ils méritent : ceux qui tuent seront tués et ceux qui méritent d'être répudiés par la société le seront, conformément à la loi », avait déclaré Yahya Jammeh. « Il est inacceptable pour mon gouvernement que 99 pour cent de la population soient pris en otage par des criminels », a-t-il précisé.
Très critiqué parles organismes de défense des droits de l’homme dans son pays et à l’étranger, Yahya Jammeh peut toutefois compter sur l’appui et le soutien du Conseil suprême islamique de Gambie, qui par la voix de son président l’Imam Muhammad Lamin Touray, déclare approuver les exécutions de prisonniers.
Les religieux de renvoyer au texte sacré quant au bien fondé ou non de l'acte [l'exécution] : « Dieu Lui-même qui a créé et aime les humains plus que leurs mères maternelles, a décrété que la peine de mort était le seul recours pour empêcher un humain d’ôter la vie de son prochain. » De l’avis du Conseil toujours, « la loi instituant la peine de mort, quoique controversée, a été approuvée lors d'un référendum et le régime de Jammeh qui, en exécutant des prisonniers, a agi selon les lois du pays ». Le Conseil et ses membres ont ensuite invité les Gambiens à être « respectueux des lois et à œuvrer pour la paix, la sécurité et la tranquillité » dans le pays.
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