
Le président de l’Alliance pour la République est en tournée politique aux Etats-Unis d’Amérique. Devant une salle remplie de ses militants, il a fait une déclaration qui révèle qu’il combat également le régime pour régler un problème personnel avec le Pds.
« J’ai un problème personnel à régler , et, je vais le régler avec le Pds. Après tout ce qu’ils m’ont fait endurer, au-delà du désir de rétablir la vérité et de sauver le Sénégal, je dois solder des comptes ». Les propos se sont échappés de la poitrine de Macky Sall, ancien Premier ministre et président de l’Assemblée nationale du Sénégal, sous Abdoulaye Wade. Bien avant, il fut directeur de Petrosen, puis ministre de l’Energie et de l’Intérieur. Ce n’est donc par conviction politique et engagement aux côtés des populations, seulement, qu’il est devenu opposant. Ses propos peuvent amener d’aucuns à l’indexer, comme un dictateur potentiel. Sa « vengeance », si l’occasion lui est donnée, risque de faire basculer le Sénégal dans des règlements de comptes. Or, les populations ont besoin d’emplois, de toits, de politiques de santé et d’éducation efficientes et efficaces, d’infrastructures, de paix, etc. A l’occasion, Macky, qui tenait à démonter qu’il n’a pas la citoyenneté américaine, a révélé qu’il a rendu la Green card qu’il détenait, du temps où il était Premier ministre.
Macky Sall n’est plus dans le besoin. En atteste sa campagne électorale permanente : depuis qu’il a créé son parti, s’il n’est pas à l’intérieur du pays ou dans la banlieue, il est en Europe ou en Amérique. Il a, comme son prédécesseur à la Primature, Idrissa Seck, profité de sa position sous Wade, pour amasser un « butin » de guerre. Idrissa Seck révélait qu’avant d’être nommé à la tête de Petrosen, Macky Sall a souvent réveillé son aide de camp à lui, pour le supplier de le faire nommer directeur. Que ces temps-là sont loin.
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