
Sud Quotidien écrit : "Très remontés, les fournisseurs qui affirment qu’ils sont les seuls encore, « par pur patriotisme » à traiter encore avec la Sar et la Senelec depuis trois ans, malgré les « gros risques » d’insolvabilité au niveau de ces sociétés et les lenteurs de paiement au point de provoquer plusieurs fois des pertes de change énormes avec les fluctuations du dollar américain, la monnaie de transaction, menacent tout bonnement d’arrêter la « coopération ».
« Nous sommes depuis trois ans les seuls à traiter avec la Senelec et la Sar. Tous les autres mêmes les Emiratis qu’on avait annoncés en grande pompe, ou la compagnie Vitol, de capitaux britanniques qui est le plus important fournisseur de carburant à l’Iran, ou encore « Glencore International AG », trouvent d’abord que les volumes sont insignifiants, alors que les risques sont incommensurables. Les conditions de paiement sont aléatoires. Ce qui fait que même nous, qui sommes resté dans le circuit par patriotisme, nous avons exigé un compte séquestre logé à la Bicis, alimenté au fur et à mesure des décaissements pour continuer encore à traiter avec ces deux sociétés. Nous sommes donc les seuls à faire 12 à 30 milliards de Fcfa de fournitures de combustibles et de se faire payer au-delà des 90 jours. Ce qui représente un manque à gagner énorme », lance dépité un cadre d’Itoc.
Si le trader « baisse pavillon », on risque de se trouver plongé davantage dans le noir et de voir le pays s’embraser. Le soutien annoncé des royaumes wahhabite et chérifien risque dans ces conditions, d’arriver trop tard.
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