Ziguinchor, 20 mai, (APS) - Le secrétaire général du Mouvement des Forces démocratiques de la Casamance (MFDC), Jean-Marie François Biagui, a souhaité dimanche que son mouvement soit représenté à l'Assemblée nationale et au Sénat. ‘'Le MFDC souhaite que le prochain parlement (Assemblée nationale et Sénat), comporte suffisamment de députés et sénateurs MFDC par leur idéologie ou philosophie ou apparentés MFDC'', a notamment déclaré M. Biagui dans un communiqué en date du 20 mai dont l'APS a reçu copie.
Il réagissait ainsi à la suite de la rentrée en politique samedi, dans les rangs du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir, de Mariama Sané Guigoz, présentée comme étant la présidente des femmes du bois sacré du MFDC.
‘'Notre camarade (Mariama Sané Guigoz), a décidé de s'investir politiquement dans le sillage du PDS. Nous respectons son choix et lui souhaitons, en toute sincérité, bon vent dans sa nouvelle aventure politique ou politicienne'', a déclaré le secrétaire général du MFDC, considérant que Guigoz ‘'ne constitue nullement un cas unique ou isolé''.
Selon lui, ‘'d'autres, bien avant elle s'y sont déjà essayés avec plus ou moins de succès, certains d'entre eux allant même jusqu'à conquérir la confiance du chef de l'Etat, dont ils sont devenus, depuis, des chargés de mission ou conseillers spéciaux.'
Le MFDC, ‘'qui a pour vocation, désormais, à s'investir dans un combat résolument et exclusivement politique, ne peut que s'en féliciter'', a soutenu M. Biagui, selon qui, ‘'d'autres responsables du MFDC, s'accomplissent au travers d'autres formations politiques sénégalaises''.
Pour autant, il a tenu a rappeler formellement que ‘'le MFDC ne dispose d'aucun candidat pour les prochaines élections législatives. Pas plus d'ailleurs qu'il n'en avait eu lors de la dernière élection présidentielle du 25 février''.
Sous ce rapport, a-t-il ajouté, ‘'le MFDC estime que tous les candidats aux législatives comme du reste, à la dernière Présidentielle se valent en Casamance.''
Jean-Marie Biagui a déclaré en conséquence que, ‘'le MFDC ne saurait tolérer que des propos ou actes d'intimidation ou des menaces, encore moins des actes de violence, soient perpétrés en Casamance, à l'encontre de qui que ce soit et sous aucun prétexte, aussi bien pendant la campagne législative que lors du scrutin du 3 juin''.
‘'Hélas ! On a pu l'observer et le condamner sans réserve à l'occasion de l'élection présidentielle du 25 février'', a-t-il indiqué.
AC/ASG/AD
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