
Toujours dans ses précisions, le leader du Mrds souligne que le déménagement de l'aéroport de Yoff à Diass ne peut se justifier que ‘par une volonté, certes louable, de doter notre pays d'un aéroport neuf et moderne se situant dans un espace plus dégagé, et non d'une gestion déficitaire de celui de Yoff’.
A partir de ces constats, imam Baye Niang se dit convaincu que le déplacement de l'aéroport de Yoff à Diass entraînera ‘ipso-facto la disparition de Yoff’. Ce qui pousse la tête de liste du Mrds à se poser des questions : ‘Que vont devenir alors les 800 hectares qu'il (l'aéroport de Yoff : Ndlr) occupe, les bâtiment et infrastructures qui s'y trouvent ? Comment et à qui appartiendra cette cité des affaires dont on parle et qui va y être construite ? A qui seront attribués les bâtiments et espaces que le déplacement de l'aéroport va libérer?’ Pour une prise en compte ‘juste’ de ces questions soulevées, imam Mbaye Diang et ses camarades invitent les militants et sympathisants de la cité Asecna à voter pour la liste du Mrds.
Concernant la privatisation de la compagnie Air Sénégal, le Mrds promet de se battre pour que les conventions et règlements qui la régissent soient révisés pour préserver les intérêts des travailleurs. Car, ‘cette privatisation a été, mal conduite’. Sous ce rapport, imam Mbaye Niang ne comprend pas qu'une compagnie comme Air Sénégal, ‘avec des potentialités lui permettant d'assurer une bonne rentabilité se trouve au bord du gouffre’. ‘Que l'on ait envisagé d'engloutir plus de trente milliards dans l'achat d'un avion de commandement pendant qu'Air Sénégal menace de déposer le bilan’, est irrevable pour l'imam Mbaye Niang.
En outre, le patron du Mrds doute de la pertinence de l'idée qui consiste à confier à des étrangers ce que des Sénégalais peuvent ‘bien faire’. Selon lui, le Sénégal regorge des cadres techniques et administratifs, d'expertises et de compétences avérées dans le domaine de l'aéronautique. De même que des personnes ayant la capacité financière nécessaire pour investir dans ce domaine.
Il estime à ce sujet que la construction d'un aéroport de grande envergure comme celui de Diass doit avoir pour corollaire l'existence d'une forte compagnie aérienne. Laquelle sera capable, entre autres, de secourir l'avion de commandement en cas de besoin.
0 Commentaires
Participer à la Discussion