Dakar, 4 août (APS) – 54% des personnes affectées par le Sida refusent encore de rendre publique leur séropositivité, en invoquant pour l’essentiel la stigmatisation sociale dont elles pourraient être victimes si cette information est connue de leurs proches ou relations, indiquent les résultats d’une étude internationale.

Selon cette étude, plus de quatre sondés sur dix ’’ont estimé que l’annonce de leur séropositivité pourrait avoir des répercussions allant jusqu’à la rupture de relations familiales et/ou amicales’’. S’y ajoute que le tiers des répondants ‘’s’est dit inquiet pour leur avenir professionnel’’ et ont dans le même temps ‘’exprimé la crainte de voir leur réputation mise à mal’’.
S’agissant des traitements, ‘’c’est la peur des effets secondaires qui domine’’, rapporte Destination Santé. ’’Un patient sur quatre refuse même de se traiter pour ce motif, et cette proportion peut atteindre 42% chez les malades européens. Certains (34%) sont si préoccupés par les effets secondaires liés à leur traitement, qu’ils préfèrent carrément l’arrêter’’, précise cette étude commanditée par AIDS Treatment for Life Survey.
’’Globalement, ces patients redoutent la modification de leur silhouette et de leur visage (58%), l’apparition de troubles gastro-intestinaux (54%), d’un état de fatigue (54%) et enfin de troubles hépatiques (54%)’’.
’’Toutes ces craintes traduisent en fait, un manque criant d’information… Près de 70% des patients en effet, souhaiteraient être davantage informés sur l’infection à VIH et ses traitements. Plus grave, un quart des malades interrogé a reconnu avoir des relations sexuelles non protégées’’, résume Destination Santé.
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