
Le Bureau politique de l’Alliance des Forces de Progrès lors de sa réunion tenue hier a soutenu qu’ « il est remarqué un blocage de l’économie du pays, du fait de l’effondrement des principaux secteurs qui ont constitué pendant longtemps le moteur de la croissance. Le chômage, notamment celui des jeunes, est devenu endémique et les investissements directs étrangers se font toujours désirer », a déclaré le bureau politique. Cependant, il a souligné que « le monde rural est la première victime des politiques meurtrières des pseudos-libéraux ainsi, cette situation explique, en partie, le rétrécissement du marché intérieur, qui est préjudiciable à l’industrie ». D’ailleurs pour ce secteur de l’économie, le bureau politique de l’AFP pense qu’il est « lourdement pénalisé par le coût des facteurs de production, notamment celui de l’énergie ».
Faisant le bilan des secteurs sociaux, comme l’éducation, la Santé et la Culture, les camarades de Moustapha Niass affirment que ce sont des secteurs qui « continuent de pâtir », avant d’affirmer que « la corruption et le gaspillage ambiants sont sans aucun doute, les causes des difficultés que le ministère des Finances éprouve pour payer les services des enseignants et des personnels de la Santé publique ».
Aussi ils dénoncent le fait que dix ans après l’alternance, les populations attendent toujours le fonctionnement des hôpitaux de Fatick, Kolda et Ziguinchor. « L’échec est tout aussi criard dans le domaine de la culture, avec la vitrine craquelée que présente le troisième Festival Mondial des Arts Nègres », notent les progressistes.
En ce qui concerne le processus électoral, le Bureau politique de l’AFP dénonce « les manœuvres des fraudeurs zélés du ministère de l’Intérieur afin de tenter de neutraliser le Comité de Veille, en le confinant dans les limites restreintes du fichier électoral en excluant de ses compétences la revue du Code électoral et la surveillance de tout le processus électoral ». Aussi, le bureau politique de l’AFP, déclare qu’il « mettra en garde solennellement les fraudeurs impénitents et leurs commanditaires car la mascarade de 2007 ne se renouvellera plus jamais ».
En conclusion, le bureau politique de l’AFP a soutenu qu’ « il est grand temps d’emprunter les sorties de crise dans les dossiers de la Casamance, où les solutions existent si les pouvoirs publics sont habités par l’esprit de méthode, de tempérance et de justice ».
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