
Déjà, bien avant la déferlante populaire du 23 juin, le pouvoir s’était signalé par une série d’actes posés, attestant d’une nette et irréfutable tendance à la fascisation. Son acharnement sur le Citoyen Bara TALL, le sabotage d’un Meeting du Parti Socialiste, l’interdiction des Marches citoyennes érigée en règle systématique, les attaques abjectes contre notre Parti, tant dans la Banlieue Dakaroise, qu’à Macacoulibantang et à Ndiognick, étaient les signes avant – coureurs d’une dynamique de violences, dictée par sa claire conscience de son rejet par les populations.
Aujourd’hui, lâché par tous ses soutiens, le pouvoir trouve dans l’exercice de la violence, un ultime recours pour conserver, dans une totale illégitimité, les rênes de notre nation. Non content de procéder à la Censure, au mépris des exigences de l’Etat de Droit et des Principes de la République, contre des Livres et Films dénonçant ses multiples et récurrentes dérives, le pouvoir lance une brutale offensive contre la Presse.
Au – delà d’une nouvelle Loi liberticide en gestation, il s’emploie à museler la Presse libre et privée, par le biais de harcèlements tous azimuts, comme en atteste la grossière convocation de journalistes du Groupe Walf à la DIC ! Pire encore, au même moment, par le biais d’Organes de Presse sous son contrôle, et via le Net, le pouvoir s’active à écorner les images positives des Leaders de l’Opposition et de la Société Civile, au travers « d’informations » fantaisistes, aussi fausses, qu’indignes !
Sonné et groggy, papelard et vacillant, le pouvoir ne compte, désormais, que sur la violence, pour s’imposer à notre peuple. Le 23 juin 2011, est passé par là… ! Ainsi, la sévère répression qui s’est abattue sur les Jeunesses Politiques et citoyennes contestant ses politiques, notamment celles portant sur l’Electricité, la délivrance des Cartes Nationales d’Identité et la facilitation des Inscriptions sur les Listes Electorales, donnait la pleine mesure des orientations fascistes du pouvoir. Après l’échec des contre – manifestations envisagées par le squelettique « camp Présidentiel » et celui des tentatives d’infiltration des révoltes populaires pour les dénaturer, l’incitation à la violence ciblée, fut ouvertement assumée par les plus hautes autorités de l’Etat. A sa suite, des plumitifs et experts en violence nichés au cœur de la République, ont vociféré et entonné l’hymne à la « vendetta », à l’agression garantie d’impunité.
Ce cycle de violences qui constitue l’axe majeur, voire exclusif, du pouvoir, revêt, aujourd’hui, un nouvel aspect : l’attaque physique directe contre les Leaders du Mouvement du 23 juin. Les agressions barbares perpétrées par les loubars, les nervis et autres « Macoutes » du pouvoir, contre le Respecté Serigne Mansour SY Djamil, à Thiaroye, le 11 juillet 2011 et contre l’Honorable Député Me El Hadj Moustapha DIOUF, le 12 juillet 2011, témoignent d’une montée en puissance de l’escalade putride. Elles renseignent, surtout, sur une volonté d’agressions en série contre tous ceux qui refusent la félonie et la descente aux enfers de notre pays, déjà à vau – l’eau ! Notre Parti, l’Alliance Pour la République (APR) tient pour responsables de la dangereuse spirale de violences, le Parti Démocratique Sénégalais et ses souteneurs qui, s’appuyant sur les Organes de Répression de l’Etat et sur des individus sans foi, ni loi, entendent faire de la « Politique des Barbouzes », leur moyen d’exercice d’un pouvoir illégitime. Il accorde son soutien total, à toutes les victimes de la violence du pouvoir, notamment à Sérigne Mansour Sy DJAMIL et à Me El Hadj DIOUF. Il exhorte toutes les forces politiques, démocratiques et citoyennes, à la mobilisation pour organiser la résistance et apporter une riposte appropriée, à la barbarie d’un pouvoir en fin de cycle.
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