
L'histoire rocambolesque de pédophilie, acte contre-nature et viol commis sur un talibé de 12 ans à Pikine Icotaf, longtemps renvoyée pour convocation du plaignant, a été évoquée hier au fond par le tribunal des flagrants délits de Dakar.
Mais une révélation de taille a failli pour une énième fois obliger le tribunal à renvoyer l'affaire pour mieux s'imprégner du dossier et ordonner un test de simulation de virilité. En effet, mis devant les accusations retenues à son encontre, Cheikh Diop (53 ans) a surpris plus d'un. L'homme aux douze métiers se disant maçon de profession, menuisier et marchand ambulant, marié et divorcé depuis 19 ans et père d'un garçon de 25 ans, s’est réfugié derrière son «impuissance sexuelle» pour tenter de se tirer d'affaires.
À cet effet, Cheikh Diop qui voulait prouver vaille que vaille son innocence a palpé ses parties intimes, faisant fi de certains comportements tabous, pour convaincre le tribunal. Mais rien n’y fit. Même pas ses chaudes larmes versées en guise de regret. Cette panne sexuelle clamée haut et fort survenue en 1994 dit-il, soit 2 ans après son divorce, n'a pas pesé sur la balance si l'on se fie aux réquisitions à charge du représentant du ministère public. Convaincu que les griefs retenus à l'encontre du prévenu ne souffrent d'aucun doute, il a requis 10 ans fermes. Aussi Cheikh Diop risquera de purger cette peine faute d'avocat. L'affaire a été mise en délibéré au 19 juillet prochain. Il faut noter que la partie civile n'ayant pas comparu à la barre, a vu ses intérêts civiles réservés.
Il avait couché avec un talibé sur l’esplanade de la mosquée
Les faits pour lesquels Cheikh Diop a été jugé se sont passés le 21 juin dernier. Ce jour-là, en pleine nuit, il s'est introduit contre toute attente dans l'esplanade de la mosquée de Pikine Icotaf où dorment des talibés et autres sans abri. Vers 2 heures du matin, un certain Samba Mbaye, réveillé pour chercher à manger, a surpris Cheikh Diop dans une position inconfortable. Un fait qui l'a intrigué. Cherchant à savoir ce qui se passait au juste, il s'est approché et à sa grande surprise, découvre que l'homme en question était en pleins ébats sexuels avec un talibé qui, pantalon baissé jusqu'aux genoux, satisfaisait la libido du vicieux.
«Je voulais protéger le talibé de froid avec mon grand boubou»
Interpellé, il a argué qu'il avait seulement pris son boubou pour couvrir de froid, le jeune garçon. Mais ses déclarations taillées de toutes pièces n'ont pas suffit pour se tirer des griffes des témoins. Le talibé interrogé à son retour, a relaté sa version des faits. Et c'est pour dire qu'il a été pris par la main, quelques minutes plus tôt, par Cheikh Diop qui l'a appâté avec des bonbons avant de l'obliger à coucher avec lui dans la cour de la mosquée. Fort de ces révélations, il a été conduit dans un district sanitaire de la place. Le certificat médical a attesté une défloration récente de 0,3 cm de large de son anus. Suffisant pour que Cheikh Diop soit arrêté puis déféré au parquet avant de faire face, hier, au juge pénal.
Mais une révélation de taille a failli pour une énième fois obliger le tribunal à renvoyer l'affaire pour mieux s'imprégner du dossier et ordonner un test de simulation de virilité. En effet, mis devant les accusations retenues à son encontre, Cheikh Diop (53 ans) a surpris plus d'un. L'homme aux douze métiers se disant maçon de profession, menuisier et marchand ambulant, marié et divorcé depuis 19 ans et père d'un garçon de 25 ans, s’est réfugié derrière son «impuissance sexuelle» pour tenter de se tirer d'affaires.
À cet effet, Cheikh Diop qui voulait prouver vaille que vaille son innocence a palpé ses parties intimes, faisant fi de certains comportements tabous, pour convaincre le tribunal. Mais rien n’y fit. Même pas ses chaudes larmes versées en guise de regret. Cette panne sexuelle clamée haut et fort survenue en 1994 dit-il, soit 2 ans après son divorce, n'a pas pesé sur la balance si l'on se fie aux réquisitions à charge du représentant du ministère public. Convaincu que les griefs retenus à l'encontre du prévenu ne souffrent d'aucun doute, il a requis 10 ans fermes. Aussi Cheikh Diop risquera de purger cette peine faute d'avocat. L'affaire a été mise en délibéré au 19 juillet prochain. Il faut noter que la partie civile n'ayant pas comparu à la barre, a vu ses intérêts civiles réservés.
Il avait couché avec un talibé sur l’esplanade de la mosquée
Les faits pour lesquels Cheikh Diop a été jugé se sont passés le 21 juin dernier. Ce jour-là, en pleine nuit, il s'est introduit contre toute attente dans l'esplanade de la mosquée de Pikine Icotaf où dorment des talibés et autres sans abri. Vers 2 heures du matin, un certain Samba Mbaye, réveillé pour chercher à manger, a surpris Cheikh Diop dans une position inconfortable. Un fait qui l'a intrigué. Cherchant à savoir ce qui se passait au juste, il s'est approché et à sa grande surprise, découvre que l'homme en question était en pleins ébats sexuels avec un talibé qui, pantalon baissé jusqu'aux genoux, satisfaisait la libido du vicieux.
«Je voulais protéger le talibé de froid avec mon grand boubou»
Interpellé, il a argué qu'il avait seulement pris son boubou pour couvrir de froid, le jeune garçon. Mais ses déclarations taillées de toutes pièces n'ont pas suffit pour se tirer des griffes des témoins. Le talibé interrogé à son retour, a relaté sa version des faits. Et c'est pour dire qu'il a été pris par la main, quelques minutes plus tôt, par Cheikh Diop qui l'a appâté avec des bonbons avant de l'obliger à coucher avec lui dans la cour de la mosquée. Fort de ces révélations, il a été conduit dans un district sanitaire de la place. Le certificat médical a attesté une défloration récente de 0,3 cm de large de son anus. Suffisant pour que Cheikh Diop soit arrêté puis déféré au parquet avant de faire face, hier, au juge pénal.
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