
Membre au compte des Ong du Conseil de surveillance de l’Anoci, le président de la Rencontre africaine de défense des droits de l’homme a indiqué qu’il faut faire un audit a posteriori de la structure dirigée par Karim Wade, fils du chef de l’Etat. Il a fait savoir que la Raddho ainsi le Forum civil et le Synpics (syndicats des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal), autres organisations de la société civile membre du Conseil de surveillance de l’Anoci entendent se réunir sur la question de la gestion financière de cette structure.
A la question de savoir pourquoi il n’a pas voté le budget 2007-2008 validé après coup, Alioune Tine a refusé de répondre : « c’est confidentiel, a-t-il rétorqué, ajoutant que « c’est par respect des délibérations du Conseil de surveillance ».
Nombre de sénégalais exige des comptes de la part de l’Anoci qui a géré des dizaines de milliards FCFA de fonds publics, dons et prêts. Les responsables de l’Anoci ont annoncé un budget de 376 milliards FCFA servant en quasi-totalité à des dépenses de fonctionnement, d’infrastructures routières et hôtelières, etc. Pour l’opposition parlementaire ou non, des Ong et beaucoup de Sénégalais, tout cela s’est fait dans des conditions peu transparentes.
Les interviews accordées cette semaine par le secrétaire exécutif de l’Anoci, Abdoulaye Baldé à la presque totalités des organes de presse (radios, télés, quotidiens, magazines) de Dakar n’ont pas dissipé les suspicions.
« Réserve » sur pouvoir et famille
Par ailleurs, le président de la Raddho a dit son opposition à l’implication de la famille dans la gestion du pouvoir, comme le président Wade l’a fait avec ses enfants, contrairement à son prédécesseur Abdou Diouf.
Alioune Tine soutiendra dans le même ordre d’idées que « l’Etat ne doit pas soutenir (Karim Wade) et le favoriser » s’il est candidat à la succession de son père encore président de la République.
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